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Proclamation de la Grâce de Dieu
La grâce et la paix vous sont données de la part de Dieu qui nous rassemble
et de Jésus Christ qui nous aime et nous conduit
avec l’aide de l’Esprit Saint.
Seigneur,
Ce matin , nous nous sommes arrêtés pour écouter une parole qui nous vient de loin,
mais qui cherche à toucher esprit et âme.
Nous te présentons ce temps de culte.
Que ton Esprit le préside !
Que ta Parole l’éclaire !
Que ton Evangile le nourrisse ! Amen.
Louange buisson d’épine
Chant : 45 / 21, 1.2.3. Trouver dans ma vie ta présence (page 706)
Refrain :
Trouver dans ma vie ta présence,
Tenir une lampe allumée,
Choisir avec toi la confiance,
Aimer et se savoir aimé.
1. Croiser ton regard dans le doute,
Brûler à l’écho de ta voix,
Rester pour le pain de la route,
Savoir reconnaître ton pas.
2. Brûler quand le feu devient cendre,
Partir vers celui qui attend,
Choisir de donner sans reprendre,
Fêter le retour d’un enfant.
3. Ouvrir quand tu frappes à ma porte,
Briser les verrous de la peur,
Savoir tout ce que tu m’apportes,
Rester et devenir veilleur.
Prière
Luc 12, 31 : Cherchez plutôt son règne, et cela vous sera donné par surcroît.
Seigneur,
Nous avons préféré nos désirs à ta volonté,
Nous avons travaillé pour nous, plus que pour ton Royaume.
Nous nous sommes aimés nous-mêmes,
plus que notre prochain et toi-même.
Pardonne-nous Seigneur,
de n’avoir pas changé, de nous être si souvent repentis en vain.
O toi, qui nous connais si bien,
Toi qui nous aimes en dépit de tout,
Change notre volonté en accord avec la tienne.
Et avec ton pardon, accorde nous la force et la joie de mieux t’aimer et te servir. Amen.
Ecoutons cette promesse qui peut nous encourager :
Mt 18, 19 Amen, je vous dis encore que si deux d’entre vous s’accordent sur la terre pour demander quoi que ce soit, cela leur sera donné par mon Père qui est dans les cieux. 20 Car là où deux ou trois sont rassemblés pour mon nom, je suis au milieu d’eux.
Confession de Foi
Nous croyons en Jésus-Christ, le Fils unique de Dieu,
qui s’est fait homme pour que nous ayons pardon,
joie et salut.
Par lui, nous croyons en Dieu notre Père,
qui nous prend pour ses enfants
et nous aime comme Il aime Jésus-Christ.
Nous croyons en l’Esprit Saint qui agit en notre esprit et nous atteste que nous sommes enfants de Dieu.
Il guide l’Eglise par sa Parole.
Nous croyons l’Eglise universelle, visible et invisible, pécheresse et pardonnée.
Nous croyons que nous sommes tous liés à Jésus-Christ.
Nous croyons que le Royaume de Dieu est notre commune espérance. Amen.
Liturgie ERF
Chant : 41 / 35, 1.2.3. Nous t’adorons (611)
1. Nous t’adorons, nous t’aimons, tendre Père.
Glorifie ton nom sur la terre !
Glorifie ton nom, glorifie ton nom,
Glorifie ton nom sur la terre !
2. Nous t’adorons, nous t’aimons, ô Jésus.
Glorifie ton nom dans nos vies !
Glorifie ton nom, glorifie ton nom,
Glorifie ton nom dans nos vies !
3. Nous t’adorons, nous t’aimons, Saint-Esprit
Glorifie Jésus dans l’Eglise !
Glorifie Jésus, glorifie Jésus,
Glorifie Jésus dans l’Eglise !
Prière d’Illumination
Père, ta Parole est pour nous ferment du Royaume et germe d’espérance.
Que par ton Esprit, nous la recevions avec simplicité et avec joie.
Que cette Parole nous inspire à notre tour des paroles et des gestes,
témoignant de ta présence parmi nous. Amen
Lectures Bibliques :
1 Thessaloniciens 5.1-6
1Frères et sœurs, au sujet de la date et du moment où le Seigneur viendra, vous n’avez pas besoin qu’on vous écrive. 2Vous le savez très bien vous-mêmes, le jour du Seigneur arrivera comme un voleur dans la nuit. 3Quand les gens diront : « Quelle paix ! Quelle sécurité ! », alors tout à coup, ce sera la catastrophe. Elle tombera sur eux comme les douleurs sur la femme enceinte, et ils ne pourront pas y échapper. 4Mais vous, frères et sœurs, vous n’êtes pas dans la nuit, et ce jour-là ne peut pas vous surprendre comme un voleur. 5En effet, tous, vous appartenez à la lumière, vous appartenez au jour. Nous ne vivons pas dans la nuit, nous ne vivons pas dans l’obscurité. 6Ne dormons pas comme les autres, mais restons éveillés et soyons sobres.
Matthieu 25.14-30
14« Le Royaume des cieux ressemble à ceci : Un homme part en voyage. Il appelle ses serviteurs et leur confie ses richesses. 15Il donne à chacun selon ce qu’il peut faire. Il donne à l’un 500 pièces d’or, à un autre 200, à un troisième 100, et il part. 16Le serviteur qui a reçu les 500 pièces d’or s’en va tout de suite faire du commerce avec cet argent et il gagne encore 500 pièces d’or. 17Celui qui a reçu les 200 pièces d’or fait la même chose et il gagne encore 200 pièces d’or. 18Mais celui qui a reçu les 100 pièces d’or s’en va faire un trou dans la terre et il cache l’argent de son maître.
19« Longtemps après, le maître de ces serviteurs revient. Il leur demande ce qu’ils ont fait avec son argent. 20Le serviteur qui a reçu les 500 pièces d’or s’approche et il présente encore 500 pièces d’or en disant : “Maître, tu m’as confié 500 pièces d’or. Voici encore 500 pièces d’or que j’ai gagnées.” 21Son maître lui dit : “C’est bien. Tu es un serviteur bon et fidèle. Tu as été fidèle pour une petite chose, je vais donc te confier beaucoup de choses. Viens et réjouis-toi avec moi.” 22Le serviteur qui a reçu les 200 pièces d’or s’approche et il dit : “Maître, tu m’as confié 200 pièces d’or. Voici encore 200 pièces d’or que j’ai gagnées.” 23Son maître lui dit : “C’est bien. Tu es un serviteur bon et fidèle. Tu as été fidèle pour une petite chose, je vais donc te confier beaucoup de choses. Viens et réjouis-toi avec moi.” 24Enfin, celui qui a reçu les 100 pièces d’or s’approche et il dit : “Maître, je le savais : tu es un homme dur. Tu récoltes ce que tu n’as pas semé, tu ramasses ce que tu n’as pas planté. 25J’ai eu peur et je suis allé cacher tes pièces d’or dans la terre. Les voici ! Tu as ton argent.” 26Son maître lui répond : “Tu es un serviteur mauvais et paresseux ! Tu le savais : je récolte ce que je n’ai pas semé, je ramasse ce que je n’ai pas planté. 27Donc tu devais mettre mon argent à la banque. De cette façon, à mon retour, je pouvais reprendre l’argent avec les intérêts ! 28Enlevez-lui donc les 100 pièces d’or. Donnez-les à celui qui a 1 000 pièces d’or. 29Oui, celui qui a quelque chose, on lui donnera encore plus et il aura beaucoup plus. Mais celui qui n’a rien, on lui enlèvera même le peu de chose qu’il a ! 30Et ce serviteur inutile, jetez-le dehors dans la nuit. Là, il pleurera et il grincera des dents.”
Prédication
Heureux ceux qui ont investi dans des masques chirurgicaux , des produits de désinfection ou dans le développement d’un logiciel pour visio-conférence. Leurs chiffres d’affaire doivent être impressionnants aujourd’hui. Malheureux ceux des autres secteurs : restaurateurs, commerçants non alimentaires, coiffeuses, ceux qui travaillent dans la culture ou le tourisme. Leurs réserves fondent. Pour savoir où et comment investir ses biens, ne faut-il pas aussi avoir un peu de chance ? Est-ce raisonnable d’ailleurs d’investir ? Ne peut-on pas comprendre quelque-part cette réaction d’enterrer l’argent plutôt que de se lancer dans des aventures si imprévisibles de l’Économie ?
Voici un dimanche matin où l’on s’attend à un peu de détente et de réconfort en ouvrant la Bible, mais, même à l’eglise un texte biblique nous est proposé qui parle de nouveau de l’argent et de l’économie et, pire encore, qui finit ainsi : « Mais celui qui n’a rien, on lui enlèvera même le peu de chose qu’il a ! Et ce serviteur inutile, jetez-le dehors dans la nuit. Là, il pleurera et il grincera des dents.”
Zut alors, que fait ce passage dans l’évangile de Matthieu ?
Quelques chapitres auparavant, il citait Jésus : Je vous le dis encore, il est plus facile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu. (Mt 19)
Premier indice déjà, ce texte n’est pas un extrait d’un manuel pour économes chrétiens, mais que disent les titres ajoutés dans nos bibles : une parabole. Dans la Bible de Louis Second par exemple, il est écrit : « La parabole des talents. » Et volontairement l’expression « talent » connaît un double sens. La devise monétaire d’un côté et les dons ou les charismes qui reposent en nous, de l’autre.
Voyons alors ce que le texte veut dire par rapport à nos talents, et dans quelle perspective il en parle.
Car tout commence par un départ :
« Le Royaume des cieux ressemble à ceci : Un homme part en voyage. »
Tout commence par un manque. Un homme qui était là avant, n’y est plus, au moins pas pour un temps indéfini.
Aucune doute, c’est Jésus qui prépare les siens, ses proches, ses collaborateurs à son départ. Quand il parle il est cet homme qui annonce sans cesse le Royaume de Dieu et qui le fait réaliser un peu tous les jours sous leurs yeux : Par le bien qu’il fait, par des guérisons, par les liens qu’il crée, par des miracles de partage, etc.
Mais bientôt, il n’y sera plus.
La question qu’il se pose est certainement : comment « les affaires », tout ce qu’il avait démarré, vont elles continuer ? Tout cela dépendra des disciples, hommes et femmes, si vraiment ils vont trouver le courage de faire ce que Jésus va leur dire plus tard :
Mt 28, « Toute autorité m’a été donnée dans le ciel et sur la terre. 19Allez donc auprès des gens de tous les peuples et faites d’eux mes disciples ; baptisez-les au nom du Père, du Fils et de l’Esprit saint, 20et enseignez-leur à pratiquer tout ce que je vous ai commandé. Et sachez-le : je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde. »
Voilà la mission des serviteurs, voilà ce qui est à entreprendre : aller vers les gens, enseigner, faire ce qu’ils ont vu chez Jésus, baptiser, faire d’autres disciples.
Et Jésus connaît les siens et sait bien qu’ils n’ont pas tous les même capacités. Mt 25 dit : Il appelle ses serviteurs et leur confie ses richesses. 15Il donne à chacun selon ce qu’il peut faire.
Et cette richesse, c’est l’enseignement d’abord qu’ils ont reçu, eux,
Ce qu’ils en peuvent en faire va dépendre des possibilités de chacun. Le texte grec dit : dépend du dynamique de chacun, de son énergie et de sa capacité. Aucun jugement dans ce constat : nous n’avons pas la même énergie ou capacité pour réaliser des projets. Mais l’auteur de la parabole fait confiance : chacun.e reçoit d’après ses capacités. L’homme qui part, le maître, nous fait confiance et ne demande pas l’impossible.
Certes, souvent les paraboles se servent du langage de la nature ou de la vie du quotidien, mais ici Jésus parle dans un langage de « business ». Dans notre traduction l’homme qui part demande à ses serviteurs de « faire des affaires » avec l’argent qu’il leur laisse.
(En parenthèse : Comparés aux sommes qu’on trafique de nos jours dans les bourses de ce monde, ces budgets ici sont plutôt modestes. Cela représentait 3 mois de salaire moyen à peu près. Certes, cela demande une certaine lucidité pour le gérer, mais c’est tout à fait faisable).
Et c’est une expérience pour la plupart d’entre nous : avoir à gérer une somme moyenne. Nous avons tous nos idées quant à ce que cela veut dire. Alors, dans cette parabole, avec ce langage, l’évangile de Matthieu nous interpelle là où nous avons de l’expérience : dans nos affaires de tous les jours. Dans ce sens, le royaume est une « affaire », autrement dit : quelque-chose « à faire ».
C’est déjà une réponse à l’attente des auditeurs de l’époque : attente du royaume qui allait se manifester très prochainement. Jésus dit en quelque sorte « n’attendez pas les bras croisés, mais agissez ! ». Ce n’est sans doute pas la réponse qu’ils attendaient, mais avec les réponses de Jésus, on sait que c’est souvent comme ça !
Il est donc question de faire des affaires, le futur roi confie à ses serviteurs de l’argent et leur donne une parole, un projet « faire des affaires, faire fructifier cet argent ».
Une mission de confiance en quelque sorte- on ne confie pas son argent à n’importe qui, l’actualité récente nous a rappelé la prudence. Mais elle laisse un espace de liberté pour sa réalisation. En effet, le maître ne précise pas la façon dont il faudra gérer cet argent, il ne surveille pas les affaires puisqu’il s’absente.
On pense que, lorsqu’on est serviteur on n’a pas tellement de liberté. Il faut obéir. Je sens dans ce texte un encouragement, une liberté qui me surprend agréablement. Les serviteurs sont appelés à faire preuve d’initiative, de créativité.
Et pourtant, il y a un qui a peur. Peur de ne pas réussir l’affaire. Peur de ne pas être à la hauteur Il dit : 24 J’avais peur de toi, car tu es un homme dur : tu prends ce que tu n’as pas déposé, tu moissonnes ce que tu n’as pas semé.» Dans sa réponse le roi lui répond : « je vais te juger sur tes propres paroles ».
Jugement, oui, mais un jugement de l’image que ce serviteur s’est fait d’avance. C’est une image qui l’a complètement paralysé et bloqué. Facile à se mettre dans la peau de ce serviteur car nous avons certainement tous déjà vécu de tels moments où par peur d’être grondé, nous n’avons pas su prendre en main telle ou telle mission à accomplir. Il y a ce petit bonhomme à l’oreille qui nous observe et qui dit déjà au petit enfant : « Si cette fois tu n’arrives pas à écrire correctement dans le cahier tu dois l’écrire encore deux fois. » …et boum il y a une tache directement dans la première ligne. Ou qui dit à l’employé qui était mal évalué la dernière fois : « Tu n’arriveras jamais… et boum, il y a de nouveau une erreur dans la comptabilité.
Il vaut mieux ne rien faire, au lieu de commettre une erreur. De toute manière je n’arriverai pas comme il faut… ce sont des stratégies que nous apprenons lors de notre vie, mais vis-à-vis du roi du royaume de notre passage c’est tout-à-fait le contraire de ce qu’il a voulu provoquer. Il attend de l’initiative et de créativité, et non que l’on cache les dons qu’on nous confie, dans un mouchoir. « On n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau … » dit Jésus dans son sermon sur la montagne. Et oui, si nous étions tous comme ce dernier serviteur, le monde serait bien bien sombre. C’est très probablement la raison pour laquelle on ne lui confie pas une ville dans cette parabole. Cela serait trop dommage si sa façon d’éviter des erreurs ou des échecs faisait des émules.
Peur du maître, de celui qui revient. Peur de celui que l’on connaît mal et dont on se fait parfois une image terrible. Quelle vision avons- nous de ce Roi ? de Dieu ? Quelle relation avons-nous établie avec lui ? Un Dieu qui nous libère ? qui a payé pour nous le prix de notre vie ? un Dieu qui veut que nous ayons la vie en abondance ? qui nous dit « va avec la force que tu as, je serai avec toi ? C’est le Dieu en qui je crois. Alors osons, et allons.
Bien que je l’avoue, j’ai du mal avec la fin : Ne cédons pas à la facilité de supprimer la fin de l’histoire !
27 Quant à mes ennemis qui n’ont pas voulu de moi comme roi, amenez-les ici et exécutez-les devant moi.» Le texte grec parle de « égorgez-les devant moi ». C’est encore plus violent mais souligne peut-être mieux l’intention de ces mots durs : une fois pour toute il faut faire taire ceux qui ne le veulent pas comme roi, ceux qui font tout pour l’empêcher.
Replaçons-nous dans le contexte de ce passage : chez Matthieu je vois trois temps :
- Le temps avec le prince, le temps quand il s’absente et quand il partage ses biens parmi les serviteurs, finalement un temps du Royaume. À mon avis, c’est une manière symbolique pour parler du temps pendant lequel Jésus est avec les siens :
- le temps où il n’y est plus, mais où ses disciples, nous tous, sommes délégués à agir en son nom en fonction de nos capacités (notre affaire !)
- et un temps où il viendra de nouveau pour établir le Royaume de Dieu.
Il me semble qu’il faut lire notre dernier verset si violent dans ce dernier temps apocalyptique, le tout dernier temps du monde, au seuil du Royaume de Dieu. À ce moment, pour que le royaume prenne toute sa place, il n’y aura pas de place pour un contre-pouvoir. Comme dit Paul quand il parle des dernières choses : « que Dieu soit tout en tous » (1 Cor 15). Il faut effacer ce qui n’est pas compatible avec le Royaume. Et, pour le répéter, se ne sont pas ceux qui ont échoué qui sont mis en question, mais ceux qui se sont opposés. Dans ce sens j’arrive à suivre la logique de l’évangile.
Pourtant il me reste un goût amer en lisant cette fin. Quand je la compare avec la vision paulinienne du dernier temps, j’aperçois quand-même des différences : d’abord Paul se contente de dire que Dieu va soumettre tout ce qui s’oppose à lui. C’est déjà moins dur. Et puis, en lisant, par exemple Rom 8, je découvre que Paul décrit les pouvoirs qui s’opposent à Dieu d’une manière plus abstraite que chez Matthieu. Chez Paul, Dieu doit surmonter et vaincre « la mort » ou « la maladie » ou « des pouvoirs et puissances « mais chez Matthieu, c’est beaucoup plus personnel. Certes, nous lisons une parabole. Donc des personnes peuvent peut-être symboliser des pouvoirs et non des personnes concrètes. Mais je m’en doute.
J’ai l’impression que Matthieu veut vraiment réveiller ses lecteurs et lectrices : Hé, attention à ne pas passer à côté de la réalité. La réalité est que le Royaume de Dieu adviendra que vous le vouliez ou non. Alors, entrez dans la ronde et engagez-vous aux côtés de vos frères et sœurs qui vivent déjà dans cette perspective.
Juste une dernière chose : déjà Jean Calvin décrit dans son commentaire sur ce passage de l’Évangile de Luc sa difficulté avec cette manière rude du roi, mais lui, à l’époque il s’en sort en disant : « Le bilan de cette parabole et beaucoup plus de vouloir nous encourager, encourager à prendre notre responsabilité, que de nous faire peur. » C’est si bien dit. Je n’ai rien à ajouter.
Si, peut être ceci :
dans notre monde nous laissons les entreprises et l’économie dans la main de quelques personnes uniquement, des experts. Prenons l’exemple du Groupe des vingt (G20) qui est un groupe composé de dix-neuf pays et de l’Union européenne dont les ministres, les chefs des banques centrales et les chefs d’États qui se réunissent annuellement. Leur but est de régler tous les défis économiques. Et souvent, la question se pose: pour quoi tel pays est représenté et pourquoi pas un autre ? Source de conflit.
Le plan mondial que propose la parabole de ce jour se base sur un concept de G7 (7 milliards ) : au nom de Dieu nous sommes TOUS invités au business, à investir les dons / charismes que Dieu nous donne en toute diversité avec toute notre créativité pour le meilleur de ce monde., sans peur devant l’échec. Si chacun met, même une toute petite lumière, il ne faut pas craindre l’obscurité et sourire au lieu de grincer les dents. Amen
Chant indiqué : 44 / 07, 1.2.3. Tu me veux ton service (page 662)
- Tu me veux à ton service, Moi qui sans toi ne suis rien. Qu’à toute heure s’accomplisse Ton désir et non le mien! Ce que j’ai, tu le possèdes, Mais tu veux le recevoir: Conduis nous, toi qui nous aides A mettre en toi notre espoir!
2. Le plus grand parmi les hommes, Tu l’as dit, Maître très doux, Sur cette terre où nous sommes, C’est le serviteur de tous. Tu fis mieux que de le dire Quand, pour nous, tu vins t’offrir. Confonds ce cœur qui n’aspire Qu’à se faire encore servir!
3. Jésus, si ta main me guide, Je marcherai par la foi; Tout chemin sera limpide, Tout travail sera pour toi. Je suis prêt pour la bataille, Sa douleur et son effort. Je vais où tu veux que j’aille, Dans la vie et dans la mort.
Prière d’Intercession
Notre père,
Nous te remercions pour la confiance que tu as en nous,
car tu comptes sur nous.
Même si nous ne croyons pas en nous….tu le fais.
Même si nous ne voyons pas les capacités de nos proches… tu les vois.
Seigneur,
Aide-nous à découvrir nos propres capacités,
Aide-nous à accepter nos limites,
les nôtre comme celles de autres.
Seigneur,
toi qui comptes sur nous,
c’est dans la prière que nous portons devant toi tout ce qui nous fait douter de ta présence et ton pouvoir :
Quand nous voyons des conflits partout dans le monde,
et même au sein de notre propre société.
Quand nous voyons les maladies qui font souffrir et que vous avons du mal à maîtriser.
Quand nous voyons tant d’inégalités sur la terre,
la pauvreté et l’injustice que nous n’arrivons pas à faire disparaître.
Fais-nous voir où sont nos responsabilités dans le malheur qui arrive et fais-nous découvrir ce que nous pouvons faire pour nous soutenir les uns les autres.
Et tout ce qui nous chagrine aujourd’hui nous t’en parlons en silence…
….
Fais-nous rêver d’un autre monde
et montre-nous qu’un problème n’est pas la fin,
Mais qu’en ton nom nous pouvons trouver une porte de sortie pour les problèmes.
En communion avec les chrétiens partout dans le monde et à travers les siècles nous prions en commun tel que Jésus nous l’a enseigné :
Notre Père qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour ;
pardonne-nous nos offenses
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du mal,
car c’est à toi qu’appartiennent
le règne, la puissance et la gloire,
aux siècles des siècles. Amen.
Envoi / Exhortation
Béni soit Dieu,
Il nous a donné sa Parole pour que nous l’entendions,
Il nous a promis son Royaume pour que nous espérions
Bénédiction
Recevons la bénédiction de la part de Dieu :“Le Seigneur de la paix vous donne lui-même la paix, en tout temps et de toute manière