Culte du 18 juillet 2021

Prends ton temps ! 

 

Accueil  et Louange 

Voici venu le temps du rendez-vous avec nous-mêmes, 

dans l’attente de la rencontre avec Dieu.

Rencontrer Dieu: c’est sentir être capable de changement.

Qu’importe le regard des autres, qu’importe aussi leur jugement ; 

c’est au plus secret de nous-mêmes que se réalise l’inexprimable, 

la rencontre avec Dieu, la réconciliation avec Dieu, avec nous même, 

une confiance capable de dire : Psaume 31, 16 Mes temps sont dans ta main. 

Mes temps de joies et de tristesse, 

mes temps de bonheur et de colère, 

mes angoisses et mes espoirs … 

c’est dans ces mains. 

 

Louons le Seigneur : 

Mon Dieu, 

chaque matin Tu sépares le jour de la nuit, 

le petit matin de l’obscurité, l’hier et l’aujourd’hui. 

Mon Dieu, 

chaque matin Tu sépares, Tu poses la limite, et Tu sépares ainsi l’avenir du passé. 

Tu sépares comme on ouvre une porte entre le dedans et le dehors, et c’est par là que passe le jour nouveau, le jour d’aujourd’hui. 

Tout commence, alors tout est possible. Bien que les visages portent un jour de plus, ils sont plus neufs qu’hier. 

Bien plus que les choses aient vieilli un peu plus, elles ont droit à un regard nouveau. Chacun a le droit de naître aujourd’hui. 

Mon Dieu, merci de ce cadeau tout neuf. 

C’est peut-être aujourd’hui le jour de ma naissance, aujourd’hui que tout commence. 

Prends mes temps entre tes mains et transformes les en temps bénis par ta présence. 

Et je t’en remercie d’avance ! Amen 

d’après Père Jean Debruynne (1925-2006)

 

 

Chant :   42 / 09, 1.2.6.  Merci, pour ce matin de vie  (632)   

1. Merci pour ce matin de vie,  Merci pour chaque jour nouveau, Merci, car à toi je confie Soucis et fardeaux. 

2. Merci pour le prochain que j’aime,  Merci pour l’autre rencontré, Merci, car à l’ennemi même Je peux pardonner. 

6. Merci, ce mot joyeux résonne, Merci, car ferme est ton salut, Merci, car ton amour étonne Même tes élus. 

 

Lecture et Prédication 

 

 

 

Texte biblique : Ecclésiaste 3.1-13

1Tout ce qui se produit sous le soleil arrive en son temps.

2Il y a un temps pour enfanter

et un temps pour mourir ;

un temps pour planter

et un temps pour arracher 

ce qui a été planté ;

 

3un temps pour tuer

et un temps pour soigner ;

un temps pour démolir

et un temps pour construire.

 

4Il y a un temps pour pleurer

et un temps pour rire ;

un temps pour gémir

et un temps pour danser.

 

5Il y a un temps pour jeter des pierres

et un temps pour les ramasser.

Il y a un temps pour embrasser

et un temps pour s’abstenir d’embrasser.

 

6Il y a un temps pour chercher

et un temps pour perdre ;

un temps pour conserver

et un temps pour jeter ;

 

7un temps pour déchirer

et un temps pour coudre.

Il y a un temps pour se taire

et un temps pour parler.

 

8Il y a un temps pour aimer

et un temps pour haïr ;

un temps de guerre

et un temps de paix.

 

9 Quel profit celui qui travaille retire-t-il de sa peine ? 10J’ai considéré les occupations pénibles que Dieu a imposées aux humains. 11Dieu a établi pour chaque événement le moment qui convient. Il nous a aussi donné le sens de l’infini. Pourtant nous ne parvenons pas à connaître l’œuvre de Dieu dans sa totalité. 12J’en ai conclu qu’il n’y a rien de mieux pour les humains que d’éprouver de la joie et de bien vivre. 13Lorsque quelqu’un mange, boit et jouit des résultats de son travail, c’est un don de Dieu.

Traduction NFC

 

 

 

Le papalagui = l’homme blanc .

Tiré du livre best seller : Le papalagui

Le sage Touiavii, qui vit dans les îles Samoa, aimerait bien que son peuple ne devienne pas comme le Papalagui, ce curieux homme blanc qui vit en Europe.

Touiavii, le chef de la tribu de Tiavéa, a observé de près cet être étrange qu’est le Papalagui (l’homme blanc) :

– le Papalagui étouffe son corps avec des peaux lourdes et serrées qui le privent de soleil ; – le Papalagui vit dans des coffres de pierre empilés, séparés par des fentes bruyantes et grises ; – le Papalagui est obsédé par le métal rond et le papier lourd qui régissent toute sa vie ;  – le Papalagui a inventé un objet qui compte le temps ; depuis il court sans cesse derrière…

 

Le Papalgui et le temps 

En Europe, il n’y a que peu de gens qui ont véritablement le temps. Peut-être pas du tout. C’est pourquoi ils courent presque tous, traversant la vie comme une flèche. Presque tous regardent le sol en marchant et balancent haut les bras pour avancer le plus vite possible. Quand on les arrête, ils s’écrient de mauvaise humeur: « Pourquoi faut-il que tu me déranges? Je n’ai pas le temps, et toi, regarde comme tu perds le tien! » Ils se comportent comme si celui qui va vite était plus digne et plus brave que celui qui va lentement.

 

Le Papalagui oriente toue son énergie et toutes ses pensées vers cette question: comment rendre le temps le plus dense possible? Il utilise l’eau, le feu, l’orage et les éclairs du ciel pour retenir le temps. Il met des roues de fer sous ses pieds et donne des ailes à ses paroles, pour avoir plus de temps. Et dans quel but tous ces grands efforts?

 

Que fait le Papalagui avec son temps? Je n’ai jamais découvert la vérité, bien qu’il parle sans cesse et gesticule comme si le Grand-Esprit l’avait invité à un fono. Je crois que le temps lui échappe comme un serpent dans une main mouillée, justement parce qu’il le retient trop. Il ne le laisse pas venir à lui. Il le poursuit toujours, les mains tendues, sans lui accorder jamais la détente nécessaire pour s’étendre au soleil. Le temps doit toujours être très près, en traint de parler ou de lui chanter un air. Mais le temps est calme et paisible, il aime le repos et il aime s’étendre de tout son long sur la natte. Le Papalagui n’a pas reconnu le temps, il ne le comprend pas et c’est pour cela qu’il le maltraite avec ses coutumes de barbare.

 

Mes chers frères, nous ne nous sommes jamais plaints du temps, nous l’avons aimé comme il venait, nous n’avons jamais couru après lui, nous n’avons jamais voulu le trancher ni l’épaissir. Jamais il ne devint pour nous une charge ni une contrainte.

 

Que s’avance celui d’entre nous qui n’a pas le temps! Chacun de nous a le temps en abondance, et en est content; nous n’avons pas besoin de plus de temps que nous en avons, et nous en avons assez. Nous savons que nous parvenons toujours assez tôt à notre destination, et que le Grand-Esprit nous appelle quand il veut, même si nous ne connaissons pas le nombre de nos lunes.

Nous devons libérer de sa folie ce pauvre Papalagui perdu, nous devons l’aider à retrouver son temps. Il faut mettre en pièces pour lui sa petite machine à temps ronde, et lui annoncer que du lever au coucher du soleil, il y a plus de temps que l’homme en aura jamais besoin.

 

 

Cantique indiqué    47/22, 1.2.3.4 J’ai tout remis entre tes mains …  (page 753) 

 

Intercession 

Dieu, maître du temps, 

Nous te prions pour tous ceux qui vivent avec un temps surchargés et qui sont au bout du souffle. 

Tous ceux qui sont pris par leur travail et par leur responsabilité pour leur famille. 

Nous te demandons l’aide pour qu’ils puissent apprécier le temps que leur est donné. 

 

Dieu, maître du temps, 

Nous te prions qui sentons le temps trop vide et trop lentement. 

Tous ceux qui ne voient pas de butes dans leurs vies et qui manquent des projets ou de forces pour les accomplir. 

Nous te demandons l’aide pour qu’ils puissent apprécier le temps que leur est donné. 

 

Ensuite nous te prions pour tous ceux qui ont des décisions à prendre. 

Offre leur la présence de ton Esprit pour que leur choix ouvre un bon chemin. 

 

C’est en silence que nous te confions tout ceux à qui il nous faut penser aujourd’hui ….. 

 

Notre Père 

Notre Père qui es aux cieux, 

que ton nom soit sanctifié, 

que ton règne vienne, 

que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.

Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour ;

pardonne-nous nos offenses comme nous 

pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. 

Ne nous laisse pas entrer en tentation 

mais délivre-nous du mal, 

car c’est à toi qu’appartiennent 

le règne, la puissance et la gloire, 

aux siècles des siècles.  Amen.

 

Exhortation 

Seigneur, j’ai le temps,

J’ai tout mon temps à moi,

Tout le temps que tu me donnes, 

Les années de ma vie,

Les journées de mes années ; 

Les heures de mes journées, 

Elles sont toutes à moi.

A moi de les remplir, tranquillement, calmement, 

Mais de les remplir tout entières, jusqu’au bord, 

Pour te les offrir, et que de leur eau fade

Tu fasses un vin généreux, comme jadis à Cana, 

Tu fis pour les noces humaines.

Je ne te demande pas, Seigneur,

le temps de faire ceci, et puis encore cela,

Je te demande la grâce de faire consciencieusement , 

Dans le temps que tu me donnes,

Ce que tu veux que je fasse.

 

Michel Quoist

 

 

Bénédiction 

Que le Seigneur vous ouvre les chemins qui conduisent jusqu’à lui.

Qu’il vous accompagne tout au long de votre route, 

quels que soient vos déserts, vos tunnels, vos passages difficiles,

Que son amour soutienne votre foi défaillante

Qu’il vous aide à le servir dans votre vie de tous les jours 

et qu’il vous bénisse au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Amen.

 

 

62 / 82 , 1.3. Bénis-nous Seigneur  (1006) 

1. Bénis-nous, Seigneur, tiens-nous tous ensemble,
Pour être du Christ témoins véridiques !
Nul ne reste seul au sein de ton peuple,
Sa joie, sa tristesse, tu viens les bénir. 

 

3. Mets dans notre cœur la paix que tu donnes
Pour en témoigner au sein de ce monde
Et lui révéler la vie véritable.
Que ta joie nous fasse servir et aimer. 

 

 

 

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