Fraternité des protestants de Marly à l'occasion du décès du pape
« Chers frères et sœurs »,
Ainsi commençaient tous les discours du pape François, jusque dans son dernier, dans cette énergie et cette « embellie » de Pâques. Il a incarné un symbole extrêmement puissant pour toute l’humanité, se rendant ainsi témoin du Christ de l’espérance, au-delà de la fragilité de nos corps.
Au nom de toute la paroisse protestante de Marly-le-Roi et de ses environs, je veux vous redire notre fraternité dans ce moment de deuil pour toute l’Église catholique dans le monde, mais bien au-delà car la figure de François a inspiré jusqu’ailleurs, comme il le souhaitait. Nous sommes donc en communion de prière avec chacune et chacun de vous, frères et sœurs catholiques.
Je me permets d’ajouter que j’ai souvent défendu le pape François, lors de mes débats à Radio Notre-Dame pendant des années. Bien sûr, nous conservons bien des différences sur de nombreux sujets, notamment de société ou de compréhension de l’Église, mais nous avant tant partagé avec lui son souci des personnes fragiles et des « périphéries », mais aussi de rendre l’Évangile accessible à chacun. Notre volonté œcuménique, dans la réflexion théologique et dans l’action concrète, n’en a été que renforcée. Nous souhaitons vraiment que cela se poursuive, pour le Christ et pour le monde.
Je tenais absolument à vous témoigner de ce lien indéfectible qui nous unira « pour les siècles des siècles ». J’ai une pensée particulière pour toi, cher Père Gaël, pour porter dans la prière cette période de transition.
Recevez, chacune, chacun, sœurs et frères, nos sentiments non pas les plus conviviaux selon la formule, mais les plus fraternels, avec toute la profondeur de ce mot.
Pasteur Jean-Marie de Bourqueney
« Que sont les serviteurs de Dieu, sinon se jongleurs qui doivent élever les cœurs des hommes et les émouvoir de la joie spirituelle ? » (St François d’Assise)