Dans les évangiles, Jésus accomplit un grand nombre de miracles et d’exorcismes, surtout rapportés par l’évangéliste Luc. Cette activité de Jésus a beaucoup impressionné ses contemporains qui lui amenaient des malades et qui s’interrogeaient pour comprendre comment Jésus pouvait réaliser ces actes de puissance. Ses opposants tiraient prétexte de ses guérisons le jour du sabbat pour l’accuser, tandis que ces événements étaient pour beaucoup le témoignage que Dieu agissait par lui.

Christine Prieto a consacré sa thèse de doctorat à analyser ces miracles en les plaçant dans le contexte de la médecine, des croyances antiques, de la déontologie du Ier siècle et des pratiques des diverses écoles de médecins actives du temps de Jésus. À partir de la lecture des récits évangéliques, elle nous ouvrira à la compréhension des gestes de Jésus par ses contemporains.

Or les disciples de Jésus ont eux-aussi opéré en son nom des guérisons tant du vivant du Jésus historique qu’après la Passion. Dans sa lettre, Jacques encourage les malades à faire appel à la puissance de Jésus Ressuscité : « L’un de vous est-il malade ? Qu’il fasse appeler les anciens de l’Église, et qu’ils prient après avoir fait sur lui une onction d’huile au nom du Seigneur. » (Jc 5:14 TOB) Pour les catholiques, ce texte fonde le sacrement des malades tel qu’il est pratiqué de nos jours.

L’exorcisme a aussi sa place dans l’Église catholique et dans d’autres Églises chrétiennes. Comment comprendre ces pratiques aujourd’hui et leur place à côté ou en accompagnement de la médecine scientifique moderne ? Le Père Jean-Pascal Duloisy, exorciste de l’Église catholique pour l’Île de France, nous fera découvrir la signification de ces pratiques dans la foi catholique et nous mettra en garde contre les pratiques déviantes qui peuvent être proposées.