Proclamation de la Grâce de Dieu
Que la grâce du Seigneur Jésus Christ
l’amour de Dieu le Père et la communion du Saint Esprit soient avec vous tous !
Louange
Je veux te louer Seigneur,
pour les chemins sur lesquels tu nous mènes,
car chacun est unique.
Je veux te louer d’être à chaque pas à mes côtés.
Je veux te louer , Seigneur,
pour tous les moments
où je chemine, le cœur rempli de joie,
et pour les rencontres heureuses.
Je veux te louer, Seigneur,
pour les moments où l’on avance,
et les moments où l’on s’arrête.
Je veux te louer
parce que le rythme de nos vies
n’est pas toujours monotone
et parce que tu lui donnes une respiration.
Je veux te louer, Seigneur,
pour ta présence à mes côtés,
dans les moments moins faciles,
pour les épreuves surmontées,
pour les obstacles que tu m’aides à dépasser.
Je veux te louer car tu renouvelles chaque jour ta promesse :
Ne crains rien
je t’ai appelé par ton nom,
tu es à moi. (Es 43, 1) Amen
Chant indiqué : 21 / 08, 1.2.3. C’est toi, Seigneur … (page 236)
1. C’est toi, Seigneur, qui nous unis
Pour chanter ton amour !
Et ta parole, ô Jésus-Christ,
Nous rassemble en ce jour.
R. Tous unis dans la même foi,
Nous allons au-devant de toi
Et tu nous ouvres le chemin.
Tu prépares nos lendemains
En nous donnant
Ta parole et ton pain.
2. Tu nous reçois dans ta maison
Pour nous donner ta paix.
Tu nous connais par notre nom,
O Christ ressuscité.
3. Les mains ouvertes devant toi,
Conduits par ton amour,
Nous avons tous besoin de toi
Pour vivre chaque jour.
Volonté de Dieu
Matthieu 19, 14 Alors on lui amena des petits enfants, afin qu’il leur imposât les mains et priât pour eux. Mais les disciples les repoussèrent. 14Et Jésus dit: Laissez les petits enfants, et ne les empêchez pas de venir à moi; car le royaume des cieux est pour ceux qui leur ressemblent. 15Il leur imposa les mains, et il partit de là.
Prière de Repentance
Seigneur,
Pardonne-nous quand, dans nos réflexions et fonctionnement d’adultes,
nous n’avons pas su accorder une place aux enfants,
où nous avons pris à la légère leur besoin de te connaître,
de poser des questions,
de voir, toucher et expérimenter le monde que tu as créé.
Pardonne-nous d’avoir oublié cet enfant qui repose en chacun de nous.
Cette part en nous qui a besoin d’être aimée et rassurée,
qui veut être créative et se lancer dans la découverte du monde,
qui veut pleurer quand nous sommes tristes et danser quand nous sommes joyeux.
Nous nous sommes interdit tout cela,
mais garde-nous d’oublier que nous sommes tous des enfants devant toi et que, grâce à toi, tout cela est possible. Amen
Déclaration du Pardon
Ne craignez pas,
les témoins de la foi nous annoncent une bonne nouvelle,
sujet d’une grande joie :
Au nom de l’amour de Dieu créateur
nos péchés ne comptent pas.
Vous pouvez sans crainte
vous tenir débout devant lui,
lui rendre hommage,
faire face à vos limites et découvrir grâce à lui vos dons et vos charismes,
maintenant et tout au long de vos jours
Soyez remplis de joie et de confiance. Amen
Confession de Foi
Nous croyons et proclamons avec joie
que Jésus-Christ s’est donné pour toute l’humanité :
pour celles et ceux qui ont vécu depuis les origines de l’histoire, pour celles et ceux qui naîtront jusqu’à la fin des siècles,
pour les foules qui se pressent dans les villes,
pour les habitants de la montagne la plus reculée,
pour le bébé qui vient de naître
et pour le vieillard sur le seuil de l’éternité.
Nous croyons qu’il s’est donné pour nos amis et nos ennemis, pour les croyants et les incroyants, pour les riches et les pauvres, pour les martyrs et les bourreaux.
Oui, pour tous, pour toi, pour moi, Jésus Christ est venu.
Il a vécu, lutté, souffert,
il a traversé l’agonie de Gethsémané
et les ténèbres de la croix pour toi, pour moi.
Il a triomphé de la mort et ouvert devant nous les portes d’une irréductible espérance,
de sorte que « rien désormais, ni passé ni avenir, ni bonheur ni malheur, ni vie ni mort,
ni hauteur ni profondeur,
ni aucune force qui soit au monde,
ne pourra jamais nous séparer de l’amour qu’en lui Dieu a manifesté. »
Amen.
Prière avant lecture
Nous prions Dieu avant de lire les Écritures,
afin qu’elles deviennent pour nous Parole de vie.
Père, nous pouvons t’appeler ainsi
parce que tu nous as parlé,
parce que des croyants nous ont transmis
leurs expériences et leurs témoignages.
Parfois tu nous parais lointain, silencieux,
mais nous avons entendu parler de toi
et nous savons que nous sommes importants pour toi.
Nous te remercions d’avoir comblé toi-même la distance qui nous sépare de toi,
en nous envoyant Jésus Christ.
Tu nous l’as dit dans ce livre que nous appelons la Bible.
Tu nous invites à redécouvrir le trésor que tu y as mis pour chacun de nous.
Fais-nous maintenant cette grâce. Amen.
Lectures bibliques Col. 2,16-23
16 Ainsi, ne laissez personne vous juger à propos de ce que vous mangez ou de ce que vous buvez, ou pour une question de fête, de nouvelle lune ou de jours de sabbat. 17Tout cela n’est que l’ombre des biens à venir ; mais la réalité, c’est le Christ.
18Ne vous laissez pas condamner par des gens qui prennent plaisir à des pratiques extérieures soi-disant humbles et au culte des anges, et qui attachent beaucoup d’importance à leurs visions. De tels êtres sont enflés d’un vain orgueil par leur façon toute humaine de penser ; 19ils ne restent pas attachés au Christ, qui est la tête. C’est pourtant grâce au Christ que le corps entier est nourri et qu’il est bien uni par ses jointures et ses articulations ; ainsi il grandit comme Dieu le veut.
20Vous êtes morts avec le Christ et vous avez été délivrés des forces qui gouvernent le monde. Alors, pourquoi vivez-vous comme si vous dépendiez de ce monde, en acceptant qu’on vous impose des règles de ce genre : 21« Ne prends pas ceci », « Ne goûte pas cela », « N’y touche pas » ? 22Ces règles concernent des choses destinées à disparaître dès qu’on en fait usage. Il s’agit là de prescriptions et d’enseignements purement humains. 23Certes, ces règles ont une apparence de sagesse, car elles parlent de religion individuelle, d’humilité et d’obligation de traiter durement son corps ; mais elles n’ont aucune valeur et elles ne servent qu’à contenter les désirs humains.
Prédication
O. Introduction
Quand la religion me dit ce que je dois faire ou pas faire, manger ou pas manger, boire ou pas boire, comme si ma vie et mon salut en dépendaient… Il y a quelque chose qui ne va pas, disent ces lignes de la lettre aux Colossiens. L’essentiel est ailleurs. C’est la foi en Christ et en son message qui doit nous inspirer, alors pourquoi se soucier des rites et des règles de la vie quotidienne ?
Nous nous doutons de la réponse des personnes qui ont établi ces règles :
« La foi demande un comportement en conséquence. Peut-on s’imaginer l’un sans l’autre ? Peut-on s’imaginer une conviction qui ne se soucie pas de la mise en pratique ? »
Nous voyons que le débat est très ancien. Certainement aussi parce que la tentation de vouloir savoir : que dois-je faire ? est bien ancienne. Et la tentation de vouloir renseigner les autres sur leur comportement aussi. Et que la question : que manger ou ne pas manger ? est bien la première tentation que nous trouvons dans nos récits bibliques, et elle demeure ainsi symbolique et exemplaire pour tant d’autres.
La question : que dois-je faire, comment me comporter au nom de la foi ? s’impose à nous et cet extrait de lettre ne fait rien d’autre que nous inviter à une réflexion sur le lien du contenu de la foi et de nos actes. Jusqu’où le lien est-il cohérent et à partir de quand commence la dérive ?
1. Commençons notre réflexion par cela : Notre besoin de savoir ce qui est bon pour nous ou pas.
L’homme moderne s’est battu pour la liberté.
Être libre dans ses choix :
- se marier avec quelqu’un que l’on aime, et non avec une personne imposée par la famille ;
- choisir sa formation et son métier, peu importe le genre ou le statut de notre famille ;
- décider de sa façon de vivre ;
- collaborer aux décisions politiques, etc.
C’est une valeur qui nous est chère et qu’il a fallu obtenir et défendre contre beaucoup de résistances.
Entre-temps nous nous rendons compte que cette liberté pèse parfois et devient paradoxalement, contraignante.
Si je dois me décider et faire mes choix sans cesse, cela veut dire aussi que je passe un temps considérable à discerner ce qui est bien ou pas, à estimer les conséquences de mon comportement, et à assumer les échecs. Car oui, la liberté de choix fait que je ne suis pas toujours maître de mon bonheur, mais aussi cause de mon malheur.
Bon, la liberté permet aussi de changer d’avis : je suis libre de me séparer du conjoint que j’ai choisi quand cela ne marche plus ; sur le plan professionnel, je peux me reconvertir ; je peux échanger mon appartement contre un autre, etc. Mais cela marche aussi dans l’autre sens : je peux être abandonné, licencié, mis à la rue, etc.
Le rêve de la liberté sans fin devient aussi par moments un cauchemar de manque de sécurité et de repères. Le monde est devenu complexe : car tout semble possible, les choix et les offres sont multiples, mais
1. la désillusion s’installe : nous n’obtiendrons pas toujours ce que nous désirons et,
2. les choix nous donnent de vertige et nous fatiguent : il serait bien d’avoir des repères .dans tout cela et des offres qui garantissent le bonheur.
C’est pourquoi, de nos jours, ont la cote :
- les mouvements identitaires au niveau politique comme dans le cadre des religions ou dans les conseils pour la vie de tous les jours. Dans la jungle des idées et des conceptions, ceux qui s’en sortent bien sont celles et ceux qui s’affichent avec des propositions le plus concrètes possibles ou avec des kits qui garantissent le succès.
Crois ceci, comporte-toi ainsi, suis nous, condamne tous les autres, ne pose pas trop de questions.
Et ça marche. (cf États-Unis),
parfois mieux (sur un plan quantitatif) que notre tradition réformée-luthérienne qui se construit à travers les débats et les doutes, et la tolérance quant à la possibilité de cohabitation de différentes convictions. Ou, comme nous l’avons exprimé dans la déclaration de foi de notre église : « Nous vivons d’une vérité qui nous dépasse. »
C’est un aveu qui soulage les uns, mais déçoit les autres : ils se tournent alors vers celles et ceux qui prétendent posséder et connaître la vérité et qui veulent bien la partager en paroles et en actes.
Je viens de décrire le monde actuel,
mais c’est aussi un peu cela la sensation des habitants de la Méditerranée au premier siècle de notre ère. L’arrivée de l’empire romain a globalisé le monde connu. La société reste bien hiérarchisée, mais les offres religieuses se multiplient : ici, quelques dieux et déesses égyptiens, là, des mythes grecs, tout cela mélangé avec et adapté pour des Romains , ici un peu de magie, là un peu de philosophie et de sagesse. Comment s’y retrouver ?
Le christianisme est accueilli avec bienveillance car il arrive comme une offre parmi de nombreuses autres. Rien de spectaculaire. Et, en toute liberté, on se permet d’ajouter un peu d’astrologie, ou de culte des anges, ou un peu de magie ou quelques règles de nourriture, etc. Un kit de sauvetage pour des âmes inquiètes : soigne ton ange et tu seras bien accompagné, fais tel régime et tu iras bien, écoute-nous et suis nos conseils et tout ira pour le mieux.
STOP ! dit notre lettre. Ne mélangeons pas tout, trop, c’est trop. Revenons au centre de notre foi pour nous orienter de nouveau.
2. Ce qui m’amène à une prochaine étape de réflexion.
À partir d’où la proposition de repères devient-elle abusive ?
Dans notre exemple de texte biblique je sens ceci : c’est quand le contenant devient plus important que le contenu de foi, quand le faire se détache de la réflexion : faire pourquoi ? Quand les actes ont leur propre vie ou, pour revenir au débat mené par Luther : quand les actes, les rites, sont répétés sans être compris ou remplis de sens, ce n’est rien d’autre que de la magie, et non un fruit de la foi.
Dans mon parcours, quand je vivais encore en Allemagne, j’ai entre-autres enseigné au collège et au lycée dans le cadre des cours de religion. Le programme comprenait la mise en garde devant des mouvements sectaires. Comment définir une secte ? Comment définir quand cela devient dangereux pour une personne ?
Entre-autres on travaillait avec du matériel fait par des associations qui suivaient des personnes et des familles concernées.
Leur approche était pour moi pertinente. Ils refusaient de définir ce qu’est une secte ou un mouvement qui est dangereux pour une personne.
Mais ce qu’ils ont fait c’est de lister des éléments qui ressortaient des témoignages des personnes qui avaient quitté ces mouvements car ils commençaient à en souffrir :
- la demande de jeûner, d’une façon répétitive et excessive ;
- le manque de sommeil ;
- le rythme de la journée décidé par d’autres personnes ;
- prendre ses distances par rapport à sa famille ou à ses amis ;
- la pression de s’habiller d’une certaine manière ;
- le contrôle par d’autres personnes sur des choix de la vie ;
- abandon de ses biens ;
- peur de la société environnante ;
- la menace de conséquences quand on veut quitter le groupe
- etc. la liste était plus longue encore.
Le hic, c’est que bien de ces caractéristiques, nous pouvons les retrouver dans nos propres communautés Les associations autour des victimes de sectes précisent : ce n’est pas un point ou l’autre qui est dangereux, mais l’ensemble et surtout quand il n’y a pas de porte de sortie, pas de place pour un débat ou une mise en question. La différence, elle est là.
Ce n’est pas le fait de s’habiller de la même façon qui fait d’une communauté de diaconesses (par exemple, car j’ai médité ce texte avec elles ce jeudi) une secte, ou le fait d’organiser la journée autour des prières, mais, si cette façon de faire devient la seule source de salut. Et si l’on enlève tout échange théologique et débat sur le vivre ensemble. Ou alors si l’on dit que c’est la seule façon de bien vivre la foi chrétienne.
Au contraire,
l’exemple des diaconesses m’amène à la dernière étape de la médiation de ce texte biblique et à la conclusion.
3. mourir au monde pour ressusciter avec le Christ :
La Lettre aux Colossiens ne prend rien à la légère. Ce n’est pas parce qu’on enlève les règles de la nourriture, que les choses deviennent moins compliquées.
« Nous ne dépendions pas du monde », rappelle l’auteur de la lettre.
Plus tard, il va dire que nous sommes morts de ce monde mais ressuscités avec le Christ.
Mais cela, tout en vivant dans le monde.
C’est cela tout notre défi dans la foi :
Ne pas vivre du monde, de la façon du monde,
mais dans le monde.
Alors notre foi, notre assurance d’être morts et ressuscités avec le Christ nous libère de nombreuses contraintes.
nous n’avons pas à faire pour plaire,
encore moins pour obéir.
Nous pouvons accepter nos fragilités et nos échecs comme points incontournable de notre existence humaine.
Et pourtant, nous pouvons tenter de participer à l’amélioration de ce qui ne va pas,
pour venir en aide aux uns et aux autres, pour diminuer la souffrance,
et pour donner le goût de la vie remplie d’amour autres autour de nous.
dans les œuvres des diaconesses,
dans nos communautés en paroisse,
par l engagement individuel.
Nos actes ne sont jamais neutres, et nos actes peuvent rendre témoignage de notre foi , mais aussi de nos limites,
mais ce ne seront jamais nos actes, ni notre façon de vivre la foi qui vont nous sauver.
Nous sommes portés tous et toutes par le message que nous sommes déjà sauvés par l’action de Dieu envers nous, et aussi à travers Jésus Christ.
Parce que Dieu agit en nous, malgré nos limites et nos échecs,
Parce que nous pouvons et que nous sommes motivés à agir et à chercher la cohérence entre foi et vie quotidienne.
C’est l’éthique chrétienne qui est en jeu ici,
et elle n’est jamais simple mais demande de énergie en réflexions et en débats
pour tenter d’accompagner le monde tel qu’il est.
C’est probablement fatiguant,
et cela peut donner le vertige quand on voit le nombre des défis actuels,
mais rien ne peut, ne doit nous empêcher de nous y attaquer ensemble.
Le kit de bonheur et de facilité n’est jamais promis avec la foi chrétienne.
Ce qui est promis,
c’est que
le ressuscité,
celui qui a vécu le mal et le bien de ce monde dans sa vie,
mais qui rend témoigange que l’amour de Dieu sera toujours plus fort que ce monde, nous vient en aide. Amen
Musique après la prédication
Chant indiqué : 45 / 08, 1.3.4. Tu m’as aimé (page 688)
1.Tu m’as aimé Seigneur, avant que la lumière Brillât sur l’univers que ta main a formé, Avant que le soleil éveillât sur la terre Tout ce qui fut par toi semé Dans notre humble poussière, Déjà, mon Dieu, tu m’as aimé ! Mon Dieu, tu m’as aimé !
3. Tu m’as aimé, Seigneur, le jour où, pour ta gloire, Jésus est apparu vivant, ressuscité.
Avec lui je revis, porté par sa victoire ;
Il est ma raison d’espérer,
Ma joie d’aimer, de croire.
En lui, mon Dieu, tu m’as aimé ! En lui tu m’as aimé !
4. Tu m’aimeras toujours! Ni la mort, ni le monde, Ne peuvent me séparer, mon Dieu, de ton amour. Où le mal abonda, ta grâce surabonde ;
Permets, Seigneur, qu’au long des jours
Tout mon cœur Te réponde Et que je T’aime sans détours,
Toi qui m’aimes à toujours !
Prière d’intercession
Seigneur,
une nouvelle année commence. L’histoire qui ne s’achève jamais, viendra sans doute perturber à nouveau les plans et les programmes des hommes. Que nos dirigeants politiques soient inspirés dans l’exercice de leurs responsabilités, face aux réalités du monde, pour servir avec lucidité et humilité.
Cette semaine, nous te prions particulièrement pour les États-Unis. Que leurs habitants retrouvent paix et confiance.
Nous te prions pour Clémence, Cyrille et leurs enfants.
Le nouvel an commence pour eux avec un grand changement.
Nous te les confions pour les accompagner sur des chemins nouveaux.
Seigneur, soutiens l’Église pour qu’elle continue à annoncer la Bonne Nouvelle dans notre monde en désarroi. Fais qu’à travers notre Fidélité à ta Parole, notre constante Espérance et notre Entraide, nous puissions manifester ta présence dans le monde.
Seigneur, nous te confions notre communauté, aide-nous à poursuivre notre effort et notre engagement malgré les contraintes sanitaires. Viens en aide Seigneur aux plus démunis, à tous ceux qui désespèrent, se sentant fragiles, sans ressource et parfois sans perspective, qu’ils trouvent la force de s’en remettre à Toi. Conforte aussi Seigneur ceux qui prendront à cœur de leur venir en aide.
Notre Père qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour ;
pardonne-nous nos offenses comme
nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du mal,
car c’est à toi qu’appartiennent
le règne, la puissance et la gloire,
aux siècles des siècles. Amen.
Envoi / Exhortation
Prenez le temps de jouer,
c’est le secret d’un cœur d’enfant. Prenez le temps de rire,
c’est une gorgée d’eau fraîche.
Prenez le temps de donner,
c’est du pain pour l’affamé.
Prenez le temps d’aimer et d’être aimé, c’est une grâce de Dieu.
Prenez le temps de prier,
c’est votre force sur la terre.
Bénédiction
Que Dieu nous bénisse.
Qu’il prenne soin de nous et vous protège.
Qu’il nous guide dans l’amour.
Que la tendresse de Dieu habite nos cœurs et nos esprits
et que la paix du Christ brille au travers des jours de notre vie,
jusqu’à ce que son règne vienne. Amen
Cantique : 62 / 84, 1.2.3. Seigneur garde nous (page 1009)
1. Seigneur, garde-nous, ô Dieu, sauve-nous,
Et viens bénir notre route.
2X Sois l’eau et le pain Sur le chemin et que ta main nous bénisse !
2. Seigneur, garde-nous, ô Dieu, sauve-nous,
Viens alléger nos souffrances.
2X Sois claire chaleur, Beauté, douceur dans les jours de froid et d’ombre!
3. Seigneur, garde-nous, ô Dieu, sauve-nous,
Et viens, du mal nous délivre ;
2X Sois force de paix Au loin, au près, Sois l’amour qui nous fait vivre !