Culte du 29 août 2021

 

Un regard dans le miroir  

 

Proclamation de la Grâce de Dieu  

La grâce et la paix vous sont données
de la part de Dieu notre Père
et de Jésus-Christ notre Sauveur.

Seigneur, 

Dans ce temps mis à part avec toi, 

Ouvre nos yeux pour voir ce monde tel que tu le vois : 

avec sa souffrance, mais aussi avec sa beauté et ses possibilités, 

Ouvre nos yeux et nos cœurs pour rencontrer notre prochain 

tel que tu le vois : comme un enfant bien aimé de ta part. 

Ouvre nos yeux et nos cœurs pour qu’on ose voir au fond de nous ce qui nous rend aveugles et muets et donne-nous la force de voir et de dire les choses telles qu’elles sont. Amen 

 

42 / 09, 1.2.6.   Merci, pour ce matin de vie  (632) 

1. Merci pour ce matin de vie,  Merci pour chaque jour nouveau, Merci, car à toi je confie Soucis et fardeaux. 

2. Merci pour le prochain que j’aime,  Merci pour l’autre rencontré, Merci, car à l’ennemi même Je peux pardonner. 

6. Merci, ce mot joyeux résonne, Merci, car ferme est ton salut, Merci, car ton amour étonne Même tes élus. 

 

Louange

Mon âme, bénis l’Eternel! Que tout ce qui est en moi bénisse son saint nom!
2Mon âme, bénis l’Eternel, Et n’oublie aucun de ses bienfaits!
3C’est lui qui pardonne toutes tes iniquités, Qui guérit toutes tes maladies;
4C’est lui qui délivre ta vie de la fosse, Qui te couronne de bonté et de miséricorde;
5C’est lui qui rassasie de biens ta vieillesse, Qui te fait rajeunir comme l’aigle.
6L’Eternel fait justice, Il fait droit à tous les opprimés.
7Il a manifesté ses voies à Moïse, Ses oeuvres aux enfants d’Israël.
8L’Eternel est miséricordieux et compatissant, Lent à la colère et riche en bonté;
9Il ne conteste pas sans cesse, Il ne garde pas sa colère à toujours;
10Il ne nous traite pas selon nos péchés, Il ne nous punit pas selon nos iniquités.
11Mais autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, Autant sa bonté est grande pour ceux qui le craignent;

 

Chant indiqué :  41 / 10, 1.2.3.   Bénissons Dieu, notre roi  (page 576) 

Volonté 

Deutéronome 4.1-8  1Maintenant, Israël, écoute les prescriptions et les règles que je vous apprends pour que vous les mettiez en pratique, afin que vous viviez et que vous entriez en possession du pays que le SEIGNEUR, le Dieu de vos pères, vous donne. (… ) 6Vous les observerez et vous les mettrez en pratique ; ce sera là votre sagesse et votre intelligence aux yeux des peuples qui entendront parler de toutes ces prescriptions ; ils diront : « Cette grande nation est vraiment un peuple sage et intelligent ! »

 

Prière de Repentance

Seigneur,  pardonnes nous notre incompréhension et notre incrédulité, 

et le manque de savoir mettre en pratique tes préceptes. 

Tu nous as dit d’être auprès de celles et ceux qui souffrent ou qui sont en danger. 

Tu vois et tu connais toute la misère des réfugiés en route vers nous. 

Tu es auprès de celles et ceux qui se noient dans la mer, tu vois la peur et l’incertitude de celles et ceux qui attendent une aide actuellement autour de Kaboul, de l’eau à boire, de quoi manger et un abri pour s’y rendre …. 

Tu vois et tu connais la misère des personnes en toute sorte de précarité. 

Celles et ceux qui vont se trouver sans travail encore cette rentrée, 

celles et ceux qui ne savent pas si leur travail va suffire pour faire vivre la famille. 

Seigneur, pardonnes nous où nous ne savons pas partager nos richesses, 

ni valoriser les dons et charismes qui reposent en chacun.e de nous. 

Aides nous à être un peuple intelligent d’après tes critères et non les nôtres. Nous nous confions à toi, viens à notre secours et fais de nous des gens solidaires.   Amen 

 

Déclaration du Pardon 

Es 30, 18  

Cependant le SEIGNEUR attend le moment de vous faire grâce,

il va se lever pour vous manifester sa miséricorde,

car le SEIGNEUR est un Dieu juste :

heureux tous ceux qui espèrent en lui.

42 / 02, 2 Du coeur et de la voix  (622) 

2. O Père tout-puissant, ta grâce est infinie !
Ta paix remplit nos cœurs, ta joie est dans nos vies.
Tu mets ta force en nous selon ta volonté,
Et veux nous accueillir dans ton éternité. 

 

Confession de Foi 

Je crois que le monde est créé pour la vie qui vient de Dieu et va à Dieu et dont l’humanité est la forme achevée. Dans ce va-et-vient, la vie, le monde et l’humanité sont sans cesse renouvelés. L’humanité a reçu la vie en dépôt.

Assurément, je le crois.

Je crois que, seule, la révélation de Dieu en Jésus-Christ, né, mort et ressuscité pour tous, donne pleinement sens à notre histoire et à ma vie. Je crois au salut de chaque être humain donné gratuitement et totalement en Jésus-Christ. Je crois, et c’est la joyeuse réponse de ma foi, que la vocation de ma vie est d’être, pour Dieu, au service des autres.

Assurément, je le crois.

Je crois que, sans cesse, l’Esprit de Dieu appelle tout être humain à la liberté responsable. Je crois que le secret de la vraie liberté est dans l’obéissance à l’Evangile, dans le renoncement à tout esprit de justification, de puissance ou de domination, pour que chaque être humain soit disponible à l’amour, au partage et à la paix.

Assurément, je le crois.

Je crois que l’Eglise, malgré ses limites, est un moyen que Dieu se donne pour accomplir sa mission : réconcilier chaque être humain avec Dieu, avec les autres, avec soi-même. Je crois que le Baptême et la Sainte Cène sont des signes de cette réconciliation. Je crois que l’hospitalité eucharistique témoigne de l’unité visible du Corps du Christ, comme la diversité des Eglises témoigne de son universalité.

Assurément, je le crois.  Amen 

 

Eglise Réformée de La Réunion, 1983

 

41 / 35,  1.2.3.  Nous t’adorons  (611) 

1. Nous t’adorons, nous t’aimons, tendre Père.
Glorifie ton nom sur la terre !
Glorifie ton nom, glorifie ton nom,
Glorifie ton nom sur la terre !

2. Nous t’adorons, nous t’aimons, ô Jésus.
Glorifie ton nom dans nos vies !
Glorifie ton nom, glorifie ton nom,
Glorifie ton nom dans nos vies !

3. Nous t’adorons, nous t’aimons, Saint-Esprit
Glorifie Jésus dans l’Eglise !
Glorifie Jésus, glorifie Jésus,
Glorifie Jésus dans l’Eglise !

 

Prière d’Illumination 

Nous prions Dieu avant de lire les Ecritures, 

afin qu’elles deviennent pour nous Parole de  vie.

Père, ta Parole est pour nous ferment du Royaume 

et germe d’espérance.

Que par ton Esprit, nous la recevions avec simplicité 

et avec joie.

Que cette Parole nous fasse porter les fruits 

que tu attends.

Nous te le demandons par Jésus-Christ, notre Seigneur.

Amen.

 

Lectures Bibliques 

Jacques 1.17-27

17 Tout ce qui nous arrive de bon, tous les plus beaux cadeaux viennent d’en haut. Ils viennent de Dieu, le créateur du soleil et des étoiles. Chez lui, il n’y a pas de changement, pas de mouvement, pas d’ombre.

18 Dieu a voulu nous donner la vie par la parole de vérité. Alors nous sommes d’une certaine façon au premier rang de tout ce qu’il a créé.

19 Mes frères et mes sœurs très aimés, vous devez savoir ceci : 

chacun doit être rapide pour écouter, mais lent pour parler, lent pour se mettre en colère.

20 Un homme en colère ne fait pas ce qui est juste aux yeux de Dieu.

21 Alors, rejetez tout ce qui salit, tout ce qui rend mauvais. Recevez avec douceur la parole que Dieu a plantée en vous, elle peut vous sauver la vie.

22 Ne vous contentez pas de l’écouter, mais faites ce qu’elle dit, sinon, vous vous trompez vous-mêmes.

23 Oui, celui qui écoute la parole et qui ne fait pas ce qu’elle dit, voici à qui il ressemble :

il ressemble à un homme qui regarde son visage dans un miroir. Il se voit tel qu’il est,

24 il se regarde, puis il s’en va et il oublie tout de suite comment il est.

25 Au contraire, voici quelqu’un qui étudie avec attention la loi parfaite qui rend libre. Il reste attaché à cette loi, il écoute la parole, il ne l’oublie pas et il fait ce qu’elle dit. Cet homme-là sera heureux dans ce qu’il fera.

26 Si quelqu’un croit être un bon chrétien, mais n’est pas maître de sa langue, il se trompe lui-même, et sa façon de pratiquer la religion ne vaut rien.

27 Aux yeux de Dieu notre Père, voici la façon parfaite de pratiquer la religion : prendre soin des orphelins et des veuves dans leur malheur, ne pas se laisser salir par les choses du monde.

 

Prédication  

Vous les connaissez certainement, ces miroirs déformants qu’on peut trouver dans les fêtes foraines. C’est bien rigolo. On se met devant un des miroirs et puis nous nous voyons de façons les plus ridicules : extrêmement allongés, ou tout petits et ronds, ou tirés dans tous les sens …. cela fait bien rire, car nous le savons bien : ça, ce n’est pas nous du tout du tout. 

Mais au contraire, un vrai, un bon miroir, et regarder son reflet réel… à part les narcissiques parmi nous, cela provoque en général un malaise, c’est plutôt désagréable. 

Nous avons tendance à voir ce qui ne va pas, d’après notre propre jugement, 

ou l’image sur nous-mêmes ne correspond pas à ce que le miroir nous laisse voir. Le miroir semble être un moment de vérité qui dérange.  Je dis, « semble être » un moment de vérité, car cela reste bien subjectif. Tel que je me vois, moi, n’est peut être pas tel qu’un autre me voit. On y reviendra. 

Mais, gardons cet aspect de moment de vérité, ce moment d’intimité. Se voir clairement dans les yeux, se confronter à ce qu’on est.  C’est à quoi nous poussent ces paroles de Jacques.  Bien sûr, ici ce n’est pas l’apparence qui serait scrutée, mais nos actions, notre cohérence entre nos convictions et les actes qui en résultent… ou pas. La loi comme miroir du croyant : 

1, 23 Oui, celui qui écoute la parole et qui ne fait pas ce qu’elle dit, voici à qui il ressemble :

il ressemble à un homme qui regarde son visage dans un miroir. Il se voit tel qu’il est,

24 il se regarde, puis il s’en va et il oublie tout de suite comment il est.

25 Au contraire, voici quelqu’un qui étudie avec attention la loi parfaite qui rend libre. Il reste attaché à cette loi, il écoute la parole, il ne l’oublie pas et il fait ce qu’elle dit. Cet homme-là sera heureux dans ce qu’il fera.

La loi comme miroir. Je lis ce qu’exige la loi, honorer mon Dieu, respecter le sabbat, prendre soin des parents, ne pas commettre d’adultère, ni mettre en danger la vie… et je me rends compte aussitôt où ça coince pour moi, où je n’ai peut être pas été à la hauteur de ce qui est demandé. Moment de vérité. Moment qui rend probablement mal à l’aise. 

C’est pourquoi le christianisme est souvent critiqué d’être culpabilisant, de mettre les adeptes dans une position inconfortable, de se sentir mal sans cesse et éternellement à la recherche de s’améliorer en vain, comme une personne qui fait régime après régime pour améliorer son corps, mais qui trouve face au miroir encore et encore un truc qui ne va pas. 

Le risque y est, bien sûr. Le risque de l’excès, de se culpabiliser sans fin et de perdre toute estime de soi. 

Mais est-ce cela qui est voulu par Jacques ? 

Certainement pas. 

Tout ce qu’il veut, c’est qu’on ose être franc avec nous-mêmes devant Dieu. 

Face à Dieu, ose te voir tel que tu es, sans crainte,  pour aller de l’avant … 

Nous avons d’ailleurs intégré cet exercice dans notre liturgie. 

Tous les dimanches au culte, dans la première partie de la liturgie, nous nous affrontons à la loi, nous sommes à l’écoute d’un extrait biblique qui nous rappelle une volonté dont nous pensons qu’elle serait souhaitée de la part de Dieu. 

Parfois, j’introduis cette lecture en disant : Ecoutons ce que Dieu veut de nous et nous donne la force de faire. Et puis, suite à cette volonté nous prions ensemble, une prière nommée « prière de repentance », ou alors  » confession du péché ». Face à la loi nous voyons ce qui ne va pas et nous l’exprimons. 

Mais ce qui est important, c’est que ce moment du culte n’est pas isolé. 

Il est encadré par, tout d’abord, une louange, un rappel à quel point Dieu est bon envers nous. 

Suite à cela, la liturgie continue en disant : 

« Assurés de l’amour de Dieu pour nous, 

écoutons ce qu’il veut pour nous et nous donne la force de faire.»

Et puis, suite à la confession du péché, il y a l’annonce d’une parole de pardon, un passage biblique ou quelques mots choisis pour nous rappeler que Dieu ne nous abandonne pas à cause de nos manquements mais, au contraire, par son grand amour, il nous aide davantage à nous lever et à continuer notre démarche. 

Ce regard dans le miroir, 

ce moment gênant est donc porté et encadré par beaucoup de bienveillance, par l’amour de Dieu qui nous précède, qui nous attrape aussi là où nous nous rendons compte de nos manquements. Le but n’est donc pas que ce soit gênant ou frustrant, mais le but est de se savoir aimé, de remettre une relation sur de bons pieds. 

Impossible de vivre une relation où l’on on ne sait pas se dire ce qui ne va pas. 

Cela vaut aussi pour la relation du croyant et de son Dieu. 

Comme le culte est aussi vivre une relation, cela veut dire aussi qu’il faut ce moment de vérité pour avouer ce qui ne va pas. 

Quand j’aborde avec des catéchumènes le culte, nous comparons ce temps de culte à une invitation à un dîner chez un ami. On s’accueille et on se raconte des bonnes choses avant de passer à table et discuter des thèmes de fond. Mais, si quelqu’un a quelque chose sur le cœur, s’il y a un ancien différend entre eux, cela peut perturber la rencontre. Alors, vaut mieux, dans un moment de confiance, et plutôt au début qu’à la fin de la soirée, de se le dire et de demander pardon, d’entendre que l’autre accepte ce pardon et puis passer à autre chose l’esprit léger.

C’est ce que nous faisons alors chaque fois au culte, 

dire ce qui perturbe notre rencontre avec Dieu et entendre que la rencontre peut se faire malgré tout, 

et, bien sûr, cela doit trouver sa suite dans la vie de tous les jours. 

1, 19 Mes frères et mes sœurs très aimés, vous devez savoir ceci : 

chacun doit être rapide pour écouter, mais lent pour parler, lent pour se mettre en colère.

20 Un homme en colère ne fait pas ce qui est juste aux yeux de Dieu.

21 Alors, rejetez tout ce qui salit, tout ce qui rend mauvais. Recevez avec douceur la parole que Dieu a plantée en vous, elle peut vous sauver la vie.

Être rapide pour écouter, mais lent pour parler ou s’énerver… tout simple et concret et certainement que cela n’a rien perdu de l’actualité. 

Comment seraient nos relations quotidiennes si l’on savait s’écouter avant de juger ou avant de donner « le bon conseil » ? Visiblement, il y a 2000 ans, l’être humain était aussi tenté de vouloir dire à l’autre ce qu’il faut faire ou pas que nous aujourd’hui. 

« Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l’œil de ton frère, et n’aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton œil ? » Mt 7,3 

Nous savons tout cela, 

mais hélas, « Je ne fais pas le bien que je veux, et je fais le mal que je ne veux pas. » Romains 7, 19

Jaques 1, 22 Ne vous contentez pas d’écouter la parole, mais faites ce qu’elle dit, sinon, vous vous trompez vous-mêmes. 

 Nous voici coincés dans un dilemme : 

Jacques a beau nous rappeler qu’il serait favorable de faire ce que nous dicte notre conviction, d’être des témoins exemplaires de ce que nous annonçons, et en même temps, il reconnaît que ce n’est pas aussi facile. 

Martin Luther avait d’ailleurs du mal avec Jacques car il pensait qu’il pousse trop le côté : « vous pouvez le faire , vous ! » comme si l’homme était capable de réussir par lui-même. 

Alors que Jean Calvin trouvait la lettre de Jacques très encourageante, stimulante, car elle nous exhorte à ne jamais se contenter d’une spiritualité intérieure uniquement, mais de passer à l’acte aussi, pas uniquement de  rêver d’une société plus juste, mais s’engager dans ce sens grâce à une éthique trouvée dans l’étude de la Bible. 

Et probablement, nous, rassemblés ce matin, nous n’avons pas à choisir entre les deux mais uniquement à nous d’écouter ces paroles, doucement, d’être à l’écoute de l’écho que cela provoque en nous aujourd’hui …. 

22 Ne vous contentez pas d’écouter la parole, mais faites ce qu’elle dit …. 

Je cite un commentaire à ce propos : 

« Chaque fois que le texte grec de l’épître parle de « devenir les faiseurs de la parole » – ce qui est généralement traduit par « mettre en pratique la parole » – la traduction que nous avons entendue utilise un mot qui vous a sans doute frappés, parce qu’on ne l’entend généralement pas au moment des lectures bibliques : elle parle de poète. 

C’est que le mot même de poésie, et de poète, vient du verbe grec qui signifie « faire ». 

Ce à quoi le texte grec exhorte, c’est devenir des poiètai (poètes) de la parole. 

Un poète, c’est quelqu’un qui fait. Qui fait des vers, qui fait de la poésie, pas toujours en vers.  C’est quelqu’un qui crée. L’art est toujours une création. 

Mais il ne crée pas à partir de rien. Il crée à partir de mots, et il assemble ces mots à partir d’une émotion qui lui est propre, et qu’il cherche à transmettre par ces mots dans leur assemblage particulier. »    fin de la citation 

 

Nous voilà invités, encouragés à être poètes de la parole. 

Que le regard dans le miroir ne nous décourage pas, mais, au contraire, rassurés quant à l’amour de Dieu, il nous inspire d’être créatifs au nom de Dieu. Les artistes font beaucoup de croquis avant de présenter leur œuvre, alors, n’ayons pas peur de l’échec. Soyons poètes au nom de Dieu. Trouvons des mots et des gestes pour venir en aide…  après avoir écouté longuement.  Amen. 

 

Musique après la prédication 

 

Chant indiqué :  46 / 03, 1.3.4.   Sauveur du monde (page 716) 

 

Prière d’Intercession 

Seigneur,  nous te présentons notre monde, et celles et ceux qui y habitent: 

Tu connais la misère et la souffrance, 

mais nous voulons les partager avec toi et te dire à qui nous pensons particulièrement aujourd’hui: 

silence … 

 

Seigneur, 

fais de moi un semeur de sourires.

Qu’ils soient rieurs et jamais ironiques,

Radieux et jamais dédaigneux,

Accueillants et jamais fermés.

Donne à mon sourire 

le miracle d’apporter

Un peu de force aux affaiblis

Un peu de confiance aux désespérés,

Un peu de bonheur aux isolés.

Enrichis-moi de la joie 

de faire naître des sourires.

Seigneur, je te prie, 

habite mon visage et mon cœur.

Aides nous à apprendre l’écoute, 

encourage nous à être poète en ton nom, 

à chercher paroles et gestes pour construire un monde qui redonne des sourires à tout le monde. 

 

Ensemble nous te prions : 

 

Notre Père

Notre Père qui es aux cieux, 

que ton nom soit sanctifié, 

que ton règne vienne, 

que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.

Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour ;

pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. 

Ne nous laisse pas entrer en tentation 

mais délivre-nous du mal, 

car c’est à toi qu’appartiennent 

le règne, la puissance et la gloire, 

aux siècles des siècles.    Amen.

 

Envoi / Exhortation

Allez et marchez.

Que le monde voie votre lumière,

Qu’il entende votre parole,

Qu’il ressente votre joie,

Car vous êtes des témoins du Christ ressuscité

 

Bénédiction 

Que le Dieu de l’espérance vous remplisse de toute joie 

et de toute paix dans la foi, 

afin que vous débordiez d’espérance,

par la puissance de l’Esprit.

 

62 / 82 , 1.3.  Bénis-nous Seigneur  (1006) 

1. Bénis-nous, Seigneur, tiens-nous tous ensemble,
Pour être du Christ témoins véridiques !
Nul ne reste seul au sein de ton peuple,
Sa joie, sa tristesse, tu viens les bénir. 

3. Mets dans notre cœur la paix que tu donnes
Pour en témoigner au sein de ce monde
Et lui révéler la vie véritable.
Que ta joie vous fasse, servir et aimer.