culte du 31 janvier 2021

Marc 1, 21 - 28 il enseignait avec autorité 

Proclamation de la Grâce de Dieu

Nous voici rassemblés

grâce à cette Parole. 

Que la première chose soit de mettre des mots pour dire notre reconnaissance. 

Louange 

Béni soit le Seigneur !

Il nous a aimés avant que nous le connaissions,

Il nous a donné sa Parole pour que nous l’entendions,

Il nous a donné Jésus-Christ pour que nous l’aimions,

Il nous a donné sa promesse pour que nous espérions.

Béni soit le Seigneur !

Il nous a fait sortir de l’impasse où nous étions,

Il nous a donné sa Parole pour nous diriger,

Il nous a donné Jésus-Christ pour nous guider,

Il nous a donné sa promesse pour que nous retournions à lui.

Béni soit le Seigneur !

Il vient lui-même marcher vers nous,

Il nous donne sa Parole qui nous fait connaître sa volonté,

Il nous donne Jésus-Christ, qui est le chemin et la vie,

Il nous donne sa promesse qui nous rend joyeux dans l’espérance.

Béni soit le Seigneur ! Alléluia !

Chant indiqué :  22 / 01, 1.2.3.  O Dieu, tu es fidèle … (page 257) 

1. O Dieu, tu es fidèle
Dans tout ce que tu fais.
Ta Parole éternelle
Demeure à tout jamais.||
Elle a créé le monde;
La vie en elle abonde
Comme au commencement.

 

2. Cette Parole unique,
C’est ton Fils bien-aimé,
Lumière magnifique,
Chemin et vérité,||
Eau vive et jaillissante,
Nourriture abondante
Pour restaurer les siens.

 

3. Dans ta Parole sainte,
Nous entendons ta voix.
Elle apaise nos craintes,
Affermit notre foi.||
C’est elle qui rassemble
Tous les croyants ensemble
Dans l’Eglise de Dieu.

 

Volonté de Dieu 

Luc 11, 28  Et il répondit : Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la gardent !

 

Prière de Repentance 

Seigneur, 

aujourd’hui je veux tenter 

de faire halte

dans le tumulte du temps, 

donner de l’espace 

à la quête du sens, 

laisser l’instant 

s’ouvrir aux retrouvailles, 

tramer les fils de la patience 

jusqu’à toi 

pour te rejoindre enfin 

là où le silence éclôt,pour accueillir une parole qui vient de loin

en espérant qu’elle sème en moi 

des mots et des gestes qui porteront fruit.  Amen 

Déclaration du Pardon 

Ô vous tous qui êtes assoiffés, (Esaïe 55.1-3)

venez vers les eaux, même celui qui n’a pas d’argent ! 

Venez, achetez et mangez;

venez, achetez du vin et du lait, sans argent, sans rien payer !

Pourquoi pesez-vous de l’argent pour ce qui ne nourrit pas ? 

Pourquoi travaillez-vous pour ce qui ne rassasie pas ?

Écoutez-moi donc et vous mangerez ce qui est bon;

prêtez l’oreille et venez à moi; écoutez et vous vivrez,

je traiterai avec vous une alliance éternelle. Amen 

 

Nous trouvons grâce et pardon dans la parole de Dieu, 

qui nous remet debout. 

 

Confession de Foi 

Eclairés et rassemblés par la Parole de Dieu, nous affirmons notre foi :

 

Nous croyons que Dieu, en Jésus de Nazareth, 

révèle son amour pour l’humanité et le monde,

Il accueille chaque être humain tel qu’il est, sans aucun mérite de sa part.

Il nous a créés, nous invitant à vivre en confiance avec lui.

Nous trahissons pourtant cette confiance, et nous voilà confrontés au mal et à la souffrance.

Une brèche s’est ouverte : 

en Jésus, le Christ crucifié et ressuscité, Dieu a pris sur lui le mal.

Père de bonté et de compassion, il habite nos fragilités et brise ainsi la puissance de la mort. Il fait toutes choses nouvelles !

Par son Fils Jésus, nous devenons ses enfants. Il nous relève sans cesse.

Nous croyons que l’Esprit Saint nous rend libres et responsables par la promesse d’une vie plus forte que la mort. Il nous encourage à témoigner de l’amour de Dieu en paroles et en actes. « Célébrez Dieu, car il est bon et sa fidélité dure à toujours ».  Amen

 

Prière d’Illumination

Seigneur, nous te remercions de nous avoir réunis en ta présence, 

pour nous révéler ton amour et nous soumettre à ta volonté. 

Fais taire en nous tout bruit qui empêche l’écoute, 

prépare le terrain pour que nous soyons attentifs. Amen 

 

Lectures bibliques

Marc 1, 21 Jésus et ses disciples entrent dans Capharnaüm. Aussitôt, le jour du sabbat, Jésus se rendit à la synagogue et se mit à enseigner. 22Ceux qui l’entendaient étaient impressionnés par son enseignement ; en effet, il les enseignait avec autorité, à la différence des spécialistes des Écritures. 23Or, dans leur synagogue, il y avait un homme tourmenté par un esprit impur. Il se mit à crier : 24« Que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ? Es-tu venu pour nous détruire ? Je sais bien qui tu es : celui qui est saint, envoyé par Dieu ! » 25Jésus parla sévèrement à l’esprit impur en lui disant : « Tais-toi et sors de cet homme ! » 26L’esprit impur secoua rudement l’homme et sortit de lui en poussant un grand cri. 27Et tous furent étonnés au point de se demander les uns aux autres : « Qu’est-ce que cela ? Un enseignement nouveau donné avec autorité ! Il commande même aux esprits impurs et ils lui obéissent ! » 28 Et aussitôt, la renommée de Jésus se répandit partout dans toute la région de la Galilée.

 

synagogue à Capharnaüm 

 

Prédication

Jésus et ses disciples entrent dans Capharnaüm. (1,21) 

On va croire qu’à ce moment, tout était encore en ordre : 

les femmes d’un côté, 

les hommes de l’autre. 

Les experts ont leur mot à dire, 

les autres se taisent. 

Les uns ont du pouvoir et 

les autres appliquent ce qu’on leur demande de faire. 

Personne ne dirait ici « un vrai Capharnaüm ! », 

car la ville ne se doute pas qu’elle deviendra synonyme de désordre. 

Capharnaüm est –  encore – une ville comme une autre. 

Mais Jésus ne reste pas pour longtemps un visiteur comme un autre. 

Assez vite il se fait remarquer par deux aspects : 

  • par son enseignement   et 
  • par son autorité, par exemple en chassant les mauvaises esprits.. 

Notre passage est court et dense, 

mais ce sont ces deux aspects qui ressortent

il enseignait avec autorité. 

Il y a une parenthèse dans laquelle ces deux aspects sont développés : 

v 21  AUSSITOT Jésus se rendit à la synagogue pour enseigner 

v 28  AUSSITOT  la renommée de Jésus se répandit 

Tout est développé entre les deux « aussitôt » comme si tout allait vite et de soi. 

Veni vidi vici, écrivait Jules César 70 ans avant pour résumer son succès. 

Je suis venu, j’ai vu et j’ai vaincu. 

Est-ce que Marc tente de copier les empereurs romains et d’écrire la biographie de Jésus de Nazareth avec le même style ? 

Si l’Évangile de Marc se contentait des quelques versets que nous étudions ce matin, 

on pourrait croire que oui. 

Mais celui qui lit et connaît l’évangile de Marc dans son entier, 

le lecteur qui lit ces versets dans leur contexte, 

s’aperçoit que ce n’est certainement pas l’intention de Marc. 

C’est plutôt le contraste qui frappe : 

Ce Jésus qui enseigne avec autorité, 

dont la renommée se répand et le précède, 

ce Jésus va vers la passion et la croix. 

Il ne va pas « vaincre » 

(au moins pas au sens premier du terme) : 

il va être vaincu.

Il fait taire les esprits, 

mais on le fait taire aussi. 

Il chasse des démons, mais les autorités le chassent hors de la société. 

Probablement, car le vrai Capharnaüm commence un chapitre plus loin. (Marc 2, 1ff) :

parce que la renommé de Jésus se répand, 

il se retrouve un jour coincé dans la maison où il séjourne. 

La foule se presse pour le voir et pour l’entendre. 

Il faut croire qu’il n’y a plus les femmes d’un coté et les hommes de l’autre, 

qu’il n’y plus d’ experts qui parlent pendant que les autres qui prennent des notes, 

qu’il n‘y a plus ceux qui ont quelque-chose à dire et les autres qui appliquent.

Comble de l’histoire,  il y a en qui arrivent avec leur ami paralysé, 

et qui, faute de pouvoir entrer par la porte, grimpent sur le toit, en détruisent une partie et font glisser leur ami malade devant Jésus sous le ciel ouvert. 

C’est là, un vrai Capharnaüm ! 

Vers où va-t-on ? 

Qu’est ce que cela ? (1,27) 

Si cela commence ainsi , comment cela va finir ? 

doivent penser pas mal de témoins. 

Et voici que les mauvais esprits retrouvent espérance et s’agitent de nouveau. :

« attention à la pagaille », soufflent ils :

« cela commence par un toit, mais qui sait où cela finira. Aujourd’hui, c’est juste un toit, demain une synagogue, après demain le temple en ruine ….?!? » 

« voulez vous risquer une révolution ? voulez vous risquer le désordre ? voulez vous que tout ce que nous avons mis des siècles à construire ensemble soit détruit ? » 

Et le doute est semé, et l’angoisse monte, et la foule commence à se diviser entre celles et ceux qui restent curieux et veulent plus en savoir plus de l’enseignement de Jésus, et les autres qui le craignent et qui lui mettent des bâtons dans les roues. 

C’est pourquoi, ces versets du premier chapitre de l’Évangile ne sont qu’un extrait d’une vérité plus complexe. 

C’est le miroir de ce que nous tentons de vivre encore aujourd’hui dans la suite de Jésus dans nos églises et dans notre engament personnel de chrétiens :  

vivre d’un côté d’un enseignement dispensé avec autorité et, 

en même temps, être confrontés à un monde où la renommée heurte vite, 

où la renommé attire ou oppose, 

où nous risquons d’être toujours de nouveau divisés : 

en premier lieu, le risque d’être divisés entre nous qui sommes tentés de nous prendre pour des gardiens de cette autorité, 

mais aussi divisés par des mauvais esprits qui mettent en garde devant le religieux. 

Nous sommes aujourd’hui de nouveau confrontés dans notre société par cette crainte suscitée par une autorité religieuse. 

Il y a une semaine, nous avons communiqué par mail avec le conseil presbytéral nous avons décidé de suivre la recommandation de la Fédération protestante de France, et d’écrire aux élu.e.s  et aux sénatrices / sénateurs de nots secteurs respectifs pour faire part de notre incompréhension et de nos inquiétudes face aux modifications de la loi proposées. 

De quoi parlons nous ? 

Il s’agit d’une révision de la loi de 1905 qui règle la liberté de l’exercice du culte mais aussi la séparation entre l’État et les religions, 

révision présentée avec le titre « Projet de loi confortant le respect des principes de la République » ou en raccourcis « loi contre les séparatismes ». 

Déjà, ces titres montrent que l’objectif de la loi change. :

Si, à la base, la loi a souhaité 

d’un côté, rendre l’État neutre vis-à-vis des religions, c’est-à-dire de n’en privilégier aucune, 

et de l’autre côté, garantir à chaque citoyen, citoyenne, la liberté d’exercer sa religion librement, 

l’Etat aujourd’hui  semble avoir peur que la religion puisse s’opposer à lui et se sente obligé de prendre le contrôle. 

Si la loi passe telle qu’elle est présentée, 

nous risquons dans le futur être soumis à plus d’actes administratives et à plus de surveillances. 

C’est ainsi, qu’il y a déjà quelques années, une paroisse de notre Église, soumise à un contrôle fiscal, devait se justifier la raison pour laquelle les dépenses et entrées des repas paroissiaux figuraient dans leur exercice. On reprochait alors à la paroisse que de faire figurer indûment les repas dans l’exercice du culte. À l’époque l’affaire a pu se régler, mais à très haut niveau après négociation. C’est un exemple parmi d’autres. Mais la question persiste : jusqu’où l’État a t il le droit d’intervenir dans les affaires de l’église, de la synagogue de la mosquée, du temple bouddhiste, etc. ou à définir à notre place ce qui est de l’ordre du culte ou non ? 

Dans les négociations en cours, les représentants des cultes soulèvent une observation commune : la religion, l’exercice du culte est devenu  sujet de soupçon et de méfiance. 

Et assez vite, on revient sur les attentats de ces dernières années, dont un bon nombre ont été commis par des terroristes qui se réclamaient de l’Islam. 

Mais un, 

la plus part d’entre eux avait peu de connaissance de leur religion, 

deux, 

les études de personnes radicalisées montrent bien que la motivation pour passer à l’acte répondent à de multiples justifications parmi lesquelles la religion arrive souvent en dernier., 

trois, 

la grande, grande majorité des musulmans est toujours paisible et fait preuve d’un soucis d’entraide, 

quatre, 

pourquoi s’en prendre à toutes les religions (à part les catholiques, pas concernés par cette révision) alors qu’on veut s’attaquer aux personnes radicalisées, 

et cinq 

est ce que vraiment, le contrôle administratif lourd des associations cultuelles va changer quoi que soit dans l’attitude et la conviction des gens ? 

Je m’arrête là. 

Cette révision proposée est – pour moi – signe d’un malentendu,

et surtout n’est pas un outil qui contribue à harmoniser, apaiser ou régler les problèmes existants dans notre société. 

Le malentendu : 

je partage l’analyse de François Clavairoly, président de la Fédération protestante de France. Il dit dans une interview : 

La France a du mal à s’imaginer que la foi et la raison peuvent aller ensemble. 

Je continue avec mes propres mots : 

Le résultat est, que des personnes qui croient, qui vivent leur foi, passent d’office comme des illuminés qui ont besoin de garde-fous pour les encadrer. On ne peut pas les prendre au sérieux, pire encore, on doit les protéger contre eux-mêmes ou contre les autres. 

Alors que, de mon point de vue, 

la société fait bien d’entendre l’enseignement  des religions, 

un enseignement qui engage à libérer et à œuvrer les uns pour les autres, 

à rester vigilants face aux mauvaises esprits qui cherchent à diviser, 

un enseignement et des actions qui cherchent à venir en aide aux faibles et aux fragiles. 

Cette conviction peut parfois provoquer de la pagaille, le désordre, car oui, 

au nom de la foi, cela nous arrive de critiquer ou d’alerter

quand nous avons l’impression que la justice est menacée. 

L’État souhaite dans sa proposition que nous signions régulièrement un contrat sur des « valeurs républicaines. », que nous nous conformions à lui. 

Je veux croire que les valeurs comme « l’égalité « ou « la liberté » ou « la fraternité » ne sont pas contraires aux religions, mais probablement issues d’une histoire chrétienne de la France. 

Par contre que veut dire « fraternité » ou « égalité » ou « liberté » ? 

Cela se discute. 

Cela s’adapte aux défis de chaque époque. 

Cela se construit ensemble. 

Je souhaite, pour ma part, comme chrétienne, participer à ce débat. 

Mais je ne souhaite pas qu’on me dise par décret ce que cela doit être, et que je doive me taire ou ne chanter des psaumes que dans mon coin de vie privée. 

Mercredi, nous avions de nouveau ouvert nos portes au temple pour la table ronde des associations religieuses et non religieuses, qui œuvrent auprès des migrants. Nous avons eu la visite de la maire adjointe de la solidarité. Nous avons pu ainsi échanger sur nos actions, nos soucis et nos idées pour venir en aide. 

Je souhaite et j’espère que de telles rencontres pourront continuer, sans méfiance, ni soupçons, mais par un souci partagé pour les plus fragiles d’entre nous. 

Jésus entrait avec ses disciples dans les villes de Capharnaüm, de Magdala, de Béthseida, de Jérusalem et de tant d’autres …. en laissant chaque fois au passage un vrai Capharnaüm, partout où il passait, 

car qui vient, parle et agit poussé par Dieu, n’est pas là pour mettre la lumière sous le boisseau ni pour se contenter de prier uniquement dans sa chambre. Il est là pour annoncer :   

Luc 4, 18 « L’Esprit du Seigneur est sur moi,

il m’a choisi pour son service afin d’apporter la bonne nouvelle aux pauvres.

Il m’a envoyé pour proclamer la délivrance aux prisonniers

et aux aveugles le retour à la vue,

pour libérer les opprimés,

19 pour annoncer l’année où le Seigneur manifestera sa faveur. »   

Aucune loi au monde ne doit nous interdire aux croyants de croire, de réfléchir et d’agir.

Que le Seigneur nous inspire et nous vienne en aide pour l’annoncer dans une société qui a du mal à l’entendre et à y croire.  Amen 

 

Musique après la prédication 

 

Chant indiqué :   45 / 21, 1.2.3.  Trouver dans ma vie ta présence  (page 706) 

Refrain :

Trouver dans ma vie ta présence,

Tenir une lampe allumée,

Choisir avec toi la confiance,

Aimer et se savoir aimé.

 

1. Croiser ton regard dans le doute,

Brûler à l’écho de ta voix,

Rester pour le pain de la route,

Savoir reconnaître ton pas.

 

2. Brûler quand le feu devient cendre,

Partir vers celui qui attend,

Choisir de donner sans reprendre,

Fêter le retour d’un enfant.

 

3. Ouvrir quand tu frappes à ma porte,

Briser les verrous de la peur,

Savoir tout ce que tu m’apportes,

Rester et devenir veilleur.

 

Prière d’Intercession 

Seigneur, tu es le même, hier, aujourd’hui, éternellement. 

C’est pourquoi nous te louons, ô Dieu notre Père, 

pour le témoignage que tu nous apportes 

à travers ls prophètes, 

à travers les personnes qui œuvrent en ton nom, et surtout 

par ton fils Jésus-Christ.

Par lui, nous savons maintenant que tu restes avec nous, 

au-delà des temps et des âges, au-delà des espaces, 

au-dessus de tout, et dans la vie de chacun.

C’est pourquoi nous voulons déposer devant toi, Seigneur, 

les soucis, les questions et les détresses de tous.

Souviens-toi de tous ceux qui sont aux prises avec des difficultés. 

en silence nous te soumettons des noms et des visages 

Console et réconforte tous les affligés, tous les malades du corps 

et de l’âme, tous ceux qui sont privés du secours humain, 

tous ceux qui souffrent injustement dans un monde inhospitalier.

 

en silence nous te soumettons des noms et des situations 

 

Suscite des témoins joyeux et courageux 

et donne-nous d’être porteurs de paix, d’amour et d’espérance

dans un monde qui en a besoin. 

 

Notre Père 

Notre Père qui es aux cieux, 

que ton nom soit sanctifié, 

que ton règne vienne, 

que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.

Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour ; pardonne-nous nos offenses comme 

nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. 

Ne nous laisse pas entrer en tentation 

mais délivre-nous du mal, 

car c’est à toi qu’appartiennent 

le règne, la puissance et la gloire, 

aux siècles des siècles.  Amen.

 

Envoi / Exhortation 

Maintenant, il faut sortir,

gens de mon peuple, dit l’Eternel notre Dieu !

Ici, c’est le campement d’un instant ;  le lieu d’une halte,

où Dieu et l’homme s’arrêtent

avant de reprendre la route.

Sortez, gens de mon peuple.

Vous êtes le peuple en partance,

votre terre n’est pas ici entre ces quatre murs.

Vous êtes un peuple en mouvement,

envoyés les uns vers les autres 

pour se rencontrer, 

discuter, 

témoigner, 

agir. 

Allez prier plus loin ;

la tendresse sera votre cantique

et la vie votre célébration.

Allez, vous êtes la Maison de Dieu,

les pierres taillées à la dimension de son amour.

On vous attend dehors,

gens de mon peuple !

 

Bénédiction 
Que la route surgisse à ta rencontre,

Que le vent soit toujours dans ton dos,

Que le soleil t’échauffe le visage,

Que les pluies arrosent doucement tes champs,

Et, jusqu’à notre prochaine rencontre,

Que Dieu te tienne dans le creux de sa main.

 

Cantique :   62 / 82, 1.2.3  Bénis nous Seigneur (page 1006) 

1. Bénis nous, Seigneur, tiens nous tous ensemble,

Pour être du Christ témoins véridiques!

Nul ne reste seul au sein de ton peuple,

Sa joie, sa tristesse, tu viens les bénir.

 

2. Il est vain, Seigneur, que tu nous bénisses

Si nos mains serrées gardent tes richesses;

Tes dons les meilleurs resteront stériles

Si l’on ne partage ce qui vient de toi.

 

3. Mets dans notre cœur la paix que tu donnes

Pour en témoigner au sein de ce monde

Et lui révéler la vie véritable.

Que ta joie efface les pleurs du semeur!

 

 

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