culte du 9 mai 2021

Mission et rencontre 

les extraits du culte en video 

l’ensemble de textes 

cf:  https://www.defap.fr/2021/04/26/rencontrer-celebration/

 

Proclamation de la Grâce de Dieu 

Frères et sœurs, faisons silence, imaginons un temps et un lieu de désert… C’est là que le Seigneur Dieu vient nous rencontrer. Il nous invite, il nous accueille en sa présence.

Dans l’intimité de notre être et dans notre « être ensemble » de l’Église il nous rejoint.

À chacun d’entre vous il redit : Dès ta naissance je t’ai appelé par ton nom, je ne te laisserai pas ! Venez tous avec vos faims et vos manques, vos attentes et vos craintes !

Accueillez-vous les uns les autres car dès lors que vous devenez bénédiction les uns pour les autres, le Christ est présent au milieu de vous. Amen .

 

Louange 

Seigneur tu t’es approché de nous. 

Tu nous as invités à te rencontrer ensemble. 

Nous te remercions pour ce temps de ressourcement et de confirmation que tu nous offres. 

Rassemblés en ton nom, autour du Christ Jésus, ton fils et notre frère, nous accueillons le souffle de ta présence afin d’apprendre, encore et encore, Qu’en toi et avec lui nous puissions trouver communion les uns avec les autres et redécouvrir le sens et l’orientation que tu veux donner à nos vies.

Nous te louons avec des mots du Psaume 63: 

Dieu, tu es mon Dieu, je te cherche dès l’aube : mon âme a soif de toi ; 

après toi languit ma chair, terre aride, altérée, sans eau.
Je t’ai contemplé au sanctuaire, j’ai vu ta force et ta gloire.
Ton amour vaut mieux que la vie : tu seras la louange de mes lèvres !
Toute ma vie je vais te bénir, lever les mains en invoquant ton nom.
Comme par un festin je serai rassasié ; la joie sur les lèvres, je dirai ta louange.
Dans la nuit, je me souviens de toi et je reste des heures à te parler. 

Oui, tu es venu à mon secours : je crie de joie à l’ombre de tes ailes. 

Mon âme s’attache à toi, ta main droite me soutient. Amen 

 

Chant indiqué :  12 / 14  Laudate Omnes gentes   

 

Volonté de Dieu (assis)

Assurés de l’amour de Dieu, nous pouvons accueillir ces paroles de 

l’Epître aux Ephésiens :

Laissez-vous renouveler par l’Esprit qui agit sur votre intelligence.

Revêtez l’être nouveau, créé à la ressemblance de Dieu et qui se manifeste dans une vie conforme à sa volonté et digne de lui qui est inspiré par la vérité.

Qu’aucune parole mauvaise ne sorte de votre bouche ; dites seulement des paroles bienveillantes, qui répondent à un besoin et qui sont constructives, pour faire du bien à ceux qui vous entendent.

Chassez loin de vous tout sentiment amer, toute irritation, toute colère, ainsi que les cris et les insultes. Abstenez-vous de toute forme de méchanceté. Soyez bons et pleins d’affection les uns pour les autres ; pardonnez-vous réciproquement, comme Dieu vous a pardonné par le Christ. Éphésiens 4,23-25 ; 31-32

 

Prière de Repentance 

Tournons-nous vers le Seigneur pour demander son aide en partageant cette prière écrite par un homme en détention :

Seigneur, tu connais cette tristesse qui me ronge parfois le cœur. Réconcilie-moi avec moi-même. Que ta grande tendresse me rende confiance en moi, me fasse exister à mes propres yeux !
Comment pourrais-je te rencontrer et aimer les autres, si je ne m’aime plus ?
Je voudrais avoir le courage de déverrouiller la parole. Je tiens moi-même la clé ! Donne-moi la force de sortir de moi-même : Dis-moi que je peux encore guérir dans la lumière de ton regard et de ta parole.
Seigneur, toi qui m’aimes tel que je suis et non tel que je rêve d’être, aide-moi à vivre avec mes ombres et lumières, mes douceurs et mes colères, mes rires et mes larmes, mon passé et mon présent.
Donne-moi de m’accueillir comme toi tu m’accueilles, de m’aimer comme toi tu m’aimes.
Délivre-moi de la perfection que je veux atteindre. Ouvre-moi à la sainteté que tu veux m’accorder.
Délivre-moi du remords de Judas qui, rentrant en lui-même, n’a pas pu en sortir, épouvanté et désespéré devant l’immensité de son péché.
Accorde-moi le repentir de Pierre qui a su rencontrer ton regard, appel silencieux chargé de tendresse, et si je dois,  comme lui, pleurer, que ce ne soit pas sur mon orgueil humilié mais sur ton amour offensé et blessé. Amen

 

Déclaration du Pardon (assis) 

1 Jean 4, 7 – 10 

Bien-aimés,  aimons-nous
les uns les autres,
puisque l’amour vient de Dieu.
Celui qui aime est né de Dieu
et connaît Dieu.
Celui qui n’aime pas n’a pas connu Dieu,
car Dieu est amour.

Voici comment l’amour de Dieu
s’est manifesté parmi nous :
Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde
pour que nous vivions par lui.
Voici en quoi consiste l’amour :
ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu,
mais c’est lui qui nous a aimés,
et il a envoyé son Fils
en sacrifice de pardon pour nos péchés.

 

spontané : 42 / 02, 2  Du coeur et de la voix (622) 

2. O Père tout-puissant, ta grâce est infinie !
Ta paix remplit nos cœurs, ta joie est dans nos vies.
Tu mets ta force en nous selon ta volonté,
Et veux nous accueillir dans ton éternité. 

 

Confession de Foi

Nous croyons en Dieu, source de toute vie et créateur de l’univers.

Nous croyons en Dieu, Seigneur des patriarches et des matriarches, de Moïse, des rois et des prophètes, Dieu qui s’est fait connaître aux nations en Jésus de Nazareth, venu et reconnu comme Christ – Messie !

Nous croyons en Dieu qui à travers les siècles se souvient de sa création et la soutient mystérieusement.

Nous croyons en Dieu, se révélant depuis le commencement et jusqu’à la fin des temps comme Dieu de justice, de compassion et de miséricorde.

Nous croyons en Dieu, Seigneur de la rencontre, qui nous surprend sur nos chemins et nous rejoint dans les lieux et les temps de notre vie.

Nous croyons en Dieu, Père attentif, qui nous parle et nous écoute, nous considère tous comme ses enfants, et qui, partout dans le monde, nous invite à la joie des rencontres.

Nous croyons en Dieu, qui, de siècle en siècle, nous sollicite pour humaniser le monde et y construire sa paix, au nom du Christ Jésus. Amen !

 

Prière d’Illumination 

Je prie

pour que nos réflexions de ce matin soit inspirées,

pour que les paroles qui nous viennent de loin deviennent paroles de vie pour nous aujourd’hui’, 

pour que chacun et chacune retrouve ici et maintenant une pensée qui nourrit au-delà de ce moment.  Amen 

 

Le Défap  fête ses 50 ans. 

Le Defap ? « Département évangélique français d’action apostolique »  

ou, comme l’on dit aujourd’hui : c’est le service missionnaire de trois unions d’Églises protestantes françaises : l’EPUdFl’UEPAL et l’Unepref.

Sur son site, le Defap décrit sa mission ainsi : Par le financement de projets, par les échanges de personnes, par le soutien à la formation théologique et à la réflexion missiologique, par le partage d’informations, il contribue à entretenir des relations vivantes au sein d’un réseau d’Églises présentes sur plusieurs continents.  Il y a 2 ans Florence Taubmann était venue nous parler de leur travail et leur mission. 

Pour ses 50 ans, ce service propose aux églises de discuter ensemble sur le thème de la mission. Car le risque de tout service est qu’on se dise:  « Nous leur donnons de l’argent. Eux, ils vont le faire. C’est leur affaire. » « Non », dit le DEFAP , « c’est le nôtre à tous ».  Alors, parlons en. 

Commençons par un regard dans l’histoire  : 

« Allez dans le monde, enseignez et baptisez… »  Cet appel de Jésus trouvait écho dans les époques de colonisation à sa façon. Les pays du nord allaient sans gêne dans les pays du sud pour y apporter leur savoir-faire, leur culture, leur façon de vivre, aussi leur façon de vivre la foi chrétienne. Les pays du sud étaient vu comme appartenant à personne, et surtout , sans culture ni connaissance. Au passage les « bienfaiteurs européens » se servaient des ressources naturelles et humaines pour, souvent, s’enrichir. 

Dans un temps après la colonisation, des pays ont retrouvé leur indépendance, les églises aussi. On ne pouvait plus s’imaginer une mission qui va en sens unique du nord vers le sud, mais, si on voulait continuer, c’était dans l’idée de relations réciproques. Des églises du sud et du nord restent en contact, échangent, se stimulent réciproquement dans leur façon de vivre l’Église et d’annoncer l’Évangile. C’était cela la naissance du DEFAP il y a 50 ans : accomplir l’appel de Jésus en partenariat et en apprenant les uns par les autres. 

Car il n’y a pas un modèle d’église à mettre en place une fois pour toutes mais l’église vit et se transforme à travers ses membres et ses contextes à affronter. 

Au centre de la mission la rencontre ! 

Voyons, à partir de là, le texte biblique qui nous est proposé pour aujourd’hui : 

 

Lectures bibliques

Actes 10 9 Le lendemain, tandis qu’ils étaient en route et qu’ils approchaient de Jaffa, Pierre monta sur le toit en terrasse de la maison, vers midi, pour prier. 10Il eut faim et voulut manger. Pendant qu’on lui préparait un repas, il eut une vision. 11Il vit le ciel ouvert et quelque chose qui en descendait : une sorte de grande nappe, tenue aux quatre coins, qui s’abaissait à terre. 12Il y avait dedans toutes sortes d’animaux quadrupèdes et de reptiles, et toutes sortes d’oiseaux. 13Une voix lui dit : « Debout, Pierre, sacrifie ces animaux et mange-les ! » 14Mais Pierre répondit : « Oh non ! Seigneur, car je n’ai jamais rien mangé d’interdit ni d’impur. » 15La voix se fit de nouveau entendre et lui dit : « Ne considère pas comme impur ce que Dieu a déclaré pur. » 16Cela arriva trois fois, et aussitôt après, l’objet fut remonté dans les cieux.

17Pierre se demandait quel était le sens de la vision qu’il avait eue.

Je suppose que vous connaissez la suite. 

Pierre est envoyé pour rencontrer un certain Corneille, un Romain. À la fin de l’histoire, Pierre va baptiser Corneille. 

Mais avant même de savoir qu’il va être envoyé vers cette rencontre, il a donc cette vision : on lui dit de manger de la nourriture qui est considérée comme impure dans sa religion.

Il est invité à transgresser les lois. 

C’est bien une image forte. 

Pierre est dérouté et ne qu’en penser. 

Le fondements de sa foi sont mises en question. Que penser de cela ? 

 

1. Ce sera ma première question à vous, réfléchissons chacun, chacune pour soi : dans le cheminement de la foi, y-a-til eu des pratiques qui ont changé avec le temps ?  Des façons de faire où dans votre enfance ou jeunesse on vous a dit c’est ainsi et pas autrement et, aujourd’hui, les choses ont évolué ?

Quand vous pensez à ces exemples, comment l’avez-vous vécu ? 

Comment jugez-vous cette évolution aujourd’hui ? 

 

– pause – 

 

Actes 10, 1

Il y avait à Césarée un homme appelé Corneille, qui était centurion dans un bataillon romain dit « bataillon italien ». 2Il était attaché à Dieu et reconnaissait son autorité avec toute sa famille. Il accordait une aide généreuse aux pauvres du peuple juif et il priait Dieu en tout temps. 3Un après-midi, vers trois heures, il eut une vision : il vit distinctement un ange de Dieu entrer chez lui et lui dire : « Corneille ! » 4Il regarda l’ange, tout effrayé et lui dit : « Qu’y a-t-il, Seigneur ? » L’ange lui répondit : « Dieu a prêté attention à tes prières et à l’aide que tu as apportée aux pauvres, et il se souvient de toi. 5Maintenant envoie des hommes à Jaffa pour en faire venir un certain Simon, surnommé Pierre. 6Il loge chez un ouvrier du cuir nommé aussi Simon, dont la maison est au bord de la mer. » 7Quand l’ange qui venait de lui parler fut parti, Corneille appela deux de ses serviteurs et l’un des soldats à son service, qui était un homme attaché à Dieu. 8Il leur raconta tout ce qui s’était passé, puis il les envoya à Jaffa.

C’est ainsi que commence notre histoire. Corneille, l’étranger, est déjà connu en relation avec le Dieu d’Israël. Sa conversion intérieure est faite. Il pratique déjà ce que la foi lui dicte : une solidarité envers les plus démunis. Corneille est le St Martin de Tours du Nouveau Testament. L’officier romain qui ne se contente pas de ses privilèges, mais qui, motivé par la foi, se sert de son statut et de sa richesse pour venir en aide aux plus fragiles, aux démunis. 

Tout va bien. Que faut il de plus ?  La mission semble déjà accomplie. 

Mais non. Dieu lui ouvre l’horizon vers encore plus, le pousse vers une communauté et une reconnaissance par une tierce personne pour être reconnu comme croyant.

Souvent, quand nous parlons de mission et de l’appel de Jésus à aller enseigner et baptiser dans le monde, nous imaginons qu’il faut aller annoncer l’évangile là où les gens n’en connaissent rien et sont complément innocents. Mais l’exemple de Corneille nous révèle une toute autre dimension : lLa dimension d’intégration, de relation, de reconnaissance de l’autre dans ce qu’il est. 

Certes, la foi est d’abord une question individuelle : se sentir touché par une force divine au fond de nous, aucun être humain ne peut provoquer ou forcer cette sensation,

mais ce que les sœurs et les frères peuvent apporter, c’est l’accueil, le partage, la reconnaissance de l’autre dans sa foi. 

La mission ici n’est pas d’apporter la foi à quelqu’un, mais de lui offrir une communauté pour la vivre.  

Et, pour cela, il faut se rendre compte du fossé socioculturel qui sépare ces deux hommes, Pierre et Corneille : 

le pêcheur, l’ouvrier  d’un côté, l’officier de l’autre, 

l’occupé, l’occupant 

le juif, le païen (craignant Dieu).

C’est une rencontre improbable dans le contexte de leur temps.

Mais pour Dieu ils sont tous les deux ses enfants, 

ils sont frères dans la foi. 

Ils n’y a pas raison de ne pas se rencontrer. La foi, la relation avec Dieu fait tomber des barrières. 

La mission, les relations internationales rendent témoignage de cet effort pour effacer des barrières et faciliter la rencontre. 

La mission de l’Église est et reste de surmonter toutes les barrières que la société connaît. 

 

II.  Ce sera ma deuxième question pour vous ; en vérité c’est un ensemble de questions : 

  • Avez vous souvenir d’une rencontre improbable grâce à l’Église ? 

Que vous a-t-elle apporté ? 

Où voyez vous les difficultés et les limites dans ces rencontres ? 

 

  • Pensez-vous que notre église locale est à la hauteur de cette dimension de la mission : faire tomber des barrières ? Permettre la rencontre ? 

 

Voici la fin de la rencontre entre Pierre et Corneille en résumé : 

Actes 10  Pierre et Corneille 

Comme Pierre arrivait à Césarée
chez Corneille, centurion de l’armée romaine,
celui-ci vint à sa rencontre,
et, tombant à ses pieds, il se prosterna.
Mais Pierre le releva en disant :
« Lève-toi.
Je ne suis qu’un homme, moi aussi. »
Alors Pierre prit la parole et dit :
« En vérité, je le comprends, Dieu est impartial :
il accueille, quelle que soit la nation,
celui qui le craint et dont les œuvres sont justes. »
Pierre parlait encore
quand l’Esprit Saint descendit
sur tous ceux qui écoutaient la Parole.
Les croyants qui accompagnaient Pierre,
et qui étaient juifs d’origine,
furent stupéfaits de voir que, même sur les nations,
le don de l’Esprit Saint avait été répandu.
En effet, on les entendait parler en langues
et chanter la grandeur de Dieu.
Pierre dit alors :
« Quelqu’un peut-il refuser l’eau du baptême
à ces gens qui ont reçu l’Esprit Saint tout comme nous ? »
Et il donna l’ordre de les baptiser au nom de Jésus Christ.
Alors ils lui demandèrent de rester quelques jours avec eux.

 

Oui , la rencontre ici est une autre Pentecôte, une autre naissance de l’Église. 

Elle naît de nouveau à partir de la rencontre, 

à partir de la rencontre osée et grâce à l’Esprit Saint qui pousse les gens à oser sortir et à aller voir l’étranger, l’autre, celui qui vit, pense, croit autrement et pourtant croit au même Dieu et vit du même amour que Dieu offre à tous ses enfants. 

Peut-on refuser l’eau du baptême?, dit Pierre. 

Comme l’Éthiopien qui demandait deux chapitres auparavant : qu’est ce qui empêche que je sois baptisé ? 

C’est cela la question. Souvent dans l’église on se pose la question : que faut-il pour pouvoir baptiser. Ici c’est : peut on le refuser ? 

Nous ne produisons pas de chrétiens, de croyants… c’est Dieu qui fait. 

Mais c’est à nous de permettre la rencontre avec eux et de rendre publique cette foi qui repose en quelqu’un,  de la reconnaître et de la mettre en relation avec les frères et sœurs dans la foi. 

La question est : sommes-nous des empêcheurs ou des facilitateurs de la foi ? 

 

À vous la parole pour réagir si vous le souhaitez. 

 

Prière  Ô Dieu, en Jésus-Christ,

Sois à notre côté sur les chemins de la foi.

Suscite en nous à chaque rencontre le désir d’accueillir l’autre et d’être à l’écoute de son histoire.

Donne-nous des cœurs reconnaissants pour les compagnons de route que tu nous donnes.

Ravive notre volonté d’écouter ta Parole.

Qu’elle nous éclaire dans nos décisions, qu’elle illumine notre route, et nourrisse nos amitiés.

Que ton Esprit nous encourage et nous accompagne pour témoigner joyeusement de la vie que tu offres en abondance.   Amen.

 

prédication : Chr. Weinhold 

Musique après la prédication 

 

Chant indiqué :  21 / 07, 1.2.3.4.5.  Qu’aujourd’hui toute la terre 

 

Prière d’Intercession

En pensant à tous ceux qui sont aujourd’hui sur les routes, sur les places, et qui n’ont aucun lieu pour reposer leur tête, nous partageons cette prière pour les enfants du monde :

Pour tous les enfants de par le monde, Afin qu’ils trouvent l’amour d’un père ou d’une mère, d’un parent, d’un adulte, pour les accueillir. Nous te prions.

Pour les enfants qui souffrent de la méchanceté humaine, qui sont blessés ou tués par la haine ou la négligence Afin qu’ils trouvent la paix et la joie après de toi, notre Père, nous te prions.

Pour les enfants qui naissent handicapés dans leur corps ou dans leur esprit. Afin qu’accueillis en ton nom, ils trouvent la beauté du cœur auprès de toi, notre Dieu, nous te prions.

Pour les enfants qui ne sont ni désirés ni aimés. Afin qu’ils sachent que toi, Dieu notre Père, tu les aimes comme personne ne peut les aimer sur terre, nous te prions.

Pour les enfants qui sont heureux. Afin qu’ils apprennent à te louer pour leur bonheur, nous te prions Seigneur.
Dieu notre Père, que ton amour veille sur tous les enfants du monde
Qu’il les fasse grandir en grâce et en sagesse.

Et, pour nous-mêmes qui sommes tes enfants, garde-nous un esprit sans cesse renouvelé
afin que nous nous sentions accueillis dans ton Royaume.

 

Notre Père

Notre Père qui es aux cieux, 

que ton nom soit sanctifié, 

que ton règne vienne, 

que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.

Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour ;

pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. 

Ne nous laisse pas entrer en tentation 

mais délivre-nous du mal, 

car c’est à toi qu’appartiennent 

le règne, la puissance et la gloire, 

aux siècles des siècles.  Amen.

 

Envoi / Exhortation 

« Rencontrer quelqu’un, le rencontrer vraiment – et non simplement bavarder comme si personne ne devait mourir un jour -, est une chose infiniment rare. La substance inaltérable de l’amour est l’intelligence partagée de la vie. »

Ces mots de l’écrivain Christian Bobin nous invitent à de vraies rencontres, au cœur de notre condition humaine, là où rencontrer l’autre, c’est sentir le souffle de Dieu.

 

 Bénédiction 

Au désert du Sinaï, nous dit le Livre de l’Exode, L’Éternel parlait avec Moïse face à face, comme un ami parle à son ami. Exode 33,11.
Frères et sœurs, c’est d’ami à ami, de visage à visage, que le Seigneur vous bénit et vous garde. Il se tourne vers vous et vous donne sa paix.
Allez dans la joie, la reconnaissance, et la confiance ! Amen !

 

spontané : 62 / 82 , 1.3.  Bénis-nous Seigneur  (1006) 

1. Bénis-nous, Seigneur, tiens-nous tous ensemble,
Pour être du Christ témoins véridiques !
Nul ne reste seul au sein de ton peuple,
Sa joie, sa tristesse, tu viens les bénir. 

 

3. Mets dans notre cœur la paix que tu donnes
Pour en témoigner au sein de ce monde
Et lui révéler la vie véritable.
Que ta joie efface les pleurs du semeur !

 

Contact