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veillée du jeudi saint 2023
Partage
A table ! avec le Christ
Cloches – Musique
Accueil – Introduction
Mt 26, 17 Le premier jour de la fête des Pains sans levain, les disciples vinrent demander à Jésus : « Où veux-tu que nous te préparions le repas de la Pâque ? » 18Jésus leur répondit : « Allez à la ville chez un tel et dites-lui : “Le maître déclare : Mon heure est arrivée ; c’est chez toi que je célébrerai la Pâque avec mes disciples.” » 19Les disciples firent ce que Jésus leur avait ordonné et préparèrent le repas de la Pâque.
Chers amis,
Nous voici pour nous préparer à Pâques
et pour faire mémoire de la mort et de la vie de Jésus Christ,
mais aussi de la force libératrice de notre Dieu créateur,
depuis le début du temps,
depuis la sortie d’Israël d’Egypte,
jusqu’à nos jours.
Un élément important à la pâques juive, ainsi qu’à la pâques héritée par les chrétiens et le repas partagé. Nombreux sont les exemples bibliques, premier et deuxième Testament, pour nous rappeler que notre foi ne se construise par la parole uniquement mais aussi par le vécu, par le vécu autour de la table, par exemple.
Dans nos déserts, Dieu prévoit la Manne, quotidiennement, pour nous faire avancer et prendre nos forces.
Ce soir, avant de partager le repas du Seigneur, nous voulons nous souvenir de quelques moments de partage, autour de la table, autour du repas qui a précédé ce dernier repas.
Nous allons nous contenter ce soir de quelques moments de la vie de Jésus uniquement.
Avant de nous mettre à table avec ces personnes qui nous partagent leur témoignage, leur vécu, prions :
Seigneur,
tu as franchi de nombreuses portes,
tu t’es assis auprès des gens, à leur table,
tu les as écoutés, tu leur as parlé, sans préjugés, encore et encore.
Seigneur, tu as partagé le pain, le vin, la communauté et aussi la coupe de la souffrance. C’est à cela que nous voulons penser ce soir,
quand nous viendrons te voir, nous asseoir à une table et espérer et prier que tu sois entré chez nous,
dans l’agitation de notre journée,
dans la solitude de notre existence,
dans la souffrance que nous portons cachée au fond de notre cœur.
Reste avec nous et soutiens-nous ce soir. Amen
chant : 24/04, 1.2.3. O JC tu nous appelles à ce repas offert à tous (page 287)
1 O Jésus-Christ,
Tu nous appelles
A ce repas offert à tous.||
Dans ton amour, tu te révèles
En t’approchant ainsi de nous,
Avec les signes de ta paix
Et du pardon que tu promets.
2 Tu nous accueilles
Dans ta joie
Nous qui n’avons rien mérité.||
Jamais ta grâce ne renvoie
Celui qui s’offre à ta bonté;
Et nous venons, Seigneur Jésus,
Tendre les mains vers ton salut.
3 Ton sacrifice
Nous délivre :
Par lui nous sommes rachetés.||
C’est lui qui nous enseigne à vivre
Dans un esprit de charité,
A ne vouloir que cet honneur,
D’être avec toi, des serviteurs.
Nous l’avions vu venir : cette fête n’était pas facile à organiser. Les jeunes mariés étaient tous les deux issus d’un milieu modeste. Les pauvres se marient pauvres. Mais ils ne voulaient pas passer pour des radins. Eux aussi voulaient inviter tout le monde. Tous les parents et connaissances, tous les amis, et leurs amis. Et les voisins. Et les voisins des voisins.
Ils avaient choisi le vin le moins cher et les repas les plus simples, mais ce qui devait arriver arriva. A un moment donné, il manqua
de tout. Chez nous, les fêtes durent des jours entiers. Un va-et-vient incessant. Et un jour, plus vite que prévu, nous n’eûmes plus rien à servir. Je le sais très bien, car je faisais partie de ceux qui aidaient à servir les plats et à remplir les verres.
Et à une des tables, tout un groupe de jeunes hommes.
Un d’entre eux vint nous voir. C’était le fils de Marie et de Joseph.
Il nous demanda de mettre de l’eau dans les jarres.
De l’eau ! Bon, c’est mieux que rien mais quel message à donner aux invités !
J’avais pitié pour le couple.
Malgré tout, je me préparais à aller servir cette eau à contre-coeur.
Mais quelle surprise.
Les gens buvaient et souriaient : « Mais quel bon vin ! »
Oui, oui, vous entendez bien : Du bon vin !
L’eau était devenue délicieuse.
Ce jour là j’ai appris que lorsque tu as Jésus à table,
il n’y a plus de pauvres ni de riches, mais la bonté coule en abondance.
Chant : 49 / 17, 1.
Quand le soir descend sur ma peur,
Montre-toi vivant à mon cœur.
Quand le soir descend
Sur ma peur,
Réveille ma foi, Seigneur.
Ce n’était pas la première fois que j’organisais un banquet. Si l’on veut appartenir à une certaine classe sociale, il ne faut pas se priver. Des menus à plusieurs plats, de la musique, des mets et des boissons originaux. Je les connaissais tous et j’avais déjà tout offert. Je suis petit de nature, mais mon prestige devrait briller d’autant plus.
Jusqu’au jour où il s’est invité chez moi. Jésus de Nazareth. Pour la première fois depuis longtemps, j’étais excité. Je savais qu’il ne se laisserait pas éblouir comme les autres. Alors comment allais-je l’accueillir ? J’ai finalement opté pour une nourriture légère mais délicieuse et, surtout, j’ai laissé portes et fenêtres ouvertes pour tous ceux qui voulaient se joindre à nous. Pas d’invités choisis, pas de plan de table laborieusement élaboré.
Ce soir-là, c’était l’être avant le paraître. C’est cela que j’ai appris quand Jésus s’est invité chez moi. Ici nous pouvons nous rencontrer en vérité.
Ce soir-là, avec lui à ma table, j’ai cessé de vouloir être celui que je ne suis pas.
Dans le regard de Jésus j’ai osé me voir tel que je suis vraiment, avec mes défauts et mes limites. J’ai osé déposer ce soir-là ce qui pesait sur ma conscience, car en face de moi était quelqu’un qui me mettait en confiance.
J’ai appris qu’à la table de Jésus nous pouvons déposer nos péchés et nous sentir accueillis tels que nous sommes.
Chant : 49 / 17, 1.
Quand le soir descend sur ma peur,
Montre-toi vivant à mon cœur.
Quand le soir descend
Sur ma peur,
Réveille ma foi, Seigneur.
Ce jour-là, ma mère avait mis 2 poissons et 5 pains dans un panier et m’avait chargé de les porter aux pauvres à la périphérie de la ville. Mais quand je suis arrivé là-bas, j’ai vu une foule de gens s’amasser dans les pâturages près de la ville. Que se passait-il là ? Poussé par la curiosité, je les ai suivis. Plus loin, quelqu’un se tenait debout et parlait. Il devait parler depuis un bon moment, car il avait un peu plus chaud et sa voix était cassante. L’avantage, quand on est petit et enfant, c’est qu’on peut se faufiler presque partout. Mais il m’a fallu un certain temps pour y arriver. Il y avait là tellement de monde. Quand je suis arrivé près de l’orateur, j’ai entendu des amis lui dire : « Ça suffit, assez parlé. Laisse-les rentrer chez eux. Ils n’ont rien à manger. »
Quel dommage ! Je venais d’arriver. Alors j’ai pris mon courage à deux mains et j’ai dit : « J’ai ici deux poissons et cinq pains !
Certains ont froncé les sourcils, d’autres ont rigolé. Quelqu’un m’a caressé la tête et m’a dit : « C’est gentil mon petit, mais que ferions nous avec deux poissons et cinq pains face à la foule autour de nous ? »
Seul l’homme débout qui parlait, s’interrompit et vint vers moi. « Merci pour ce que tu veux partager avec nous. » Puis il pria et ensuite il commença à partager autour de lui, mes pains et mes poissons.
Et je ne sais pas ce qui s’est passé. Si d’autres aussi avaient de quoi partager dans leurs poches, ou si cela venait d’ailleurs, mais ô miracle, à la fin il y en eut assez pour tout le monde.
Ce jour-là, j’ai vu qu’avec Jésus, même ce qui paraît ridicule et trois fois rien, au moment où on le partage en confiance, peut faire des miracles.
Chant : 49 / 17, 1.
Quand le soir descend sur ma peur,
Montre-toi vivant à mon cœur.
Quand le soir descend
Sur ma peur,
Réveille ma foi, Seigneur.
Jésus s’était invité chez nous. Il était toujours le bienvenu. Mais quand je dis « il », je dois en fait dire « ils », tous. Jésus n’est jamais venu seul. Il y avait toujours quelques amis et disciples autour de lui. Et il y avait donc beaucoup à faire. Cuisiner, servir, remplir les cruches d’eau et ainsi de suite. Je faisais ce que je pouvais. Et c’est alors que j’ai vu ma sœur Marie en faire de moins en moins et finalement poser ses mains sur ses genoux et rejoindre les autres qui écoutaient Jésus et discutaient avec lui. Par la fenêtre, je pouvais la voir, assise, à écouter, fascinée, oubliant tout autour d’elle. J’aurais bien aimé être à sa place, mais ça ne marche pas comme ça. Je sentais la colère monter en moi. Que faire ? Tout laisser tomber et m’asseoir à mon tour ? La sortir de là ? Continuer toue seule ? Je suis restée un moment à la fenêtre, indécise, quand son regard s’est posé sur moi et qu’il a vu ma colère : « Marthe, qu’est-ce qui se passe ? »
Et je m’entends dire : Luc 10, 40 « Seigneur, cela ne te fait-il rien que ma sœur me laisse seule pour faire le service ? Dis-lui donc de m’aider. » Déjà en le disant je le regrettai. Au fond de moi je ne voulais pas qu’elle vienne m’aider, mais que moi, j’ose faire comme elle.
Et lui me dit :
41 « Marthe, Marthe, tu t’inquiètes et tu t’agites pour beaucoup de choses, 42 mais une seule est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part, qui ne lui sera pas enlevée. »
Je n’ai pas tout compris dans ce qu’il disait, mais son geste était clair. Avec la main il m’invitait à entrer, à m’asseoir, à prendre le temps de l’écoute et d’échange. Privilège des hommes. Et me voilà, avec ma sœur, côte à côte avec les autres.
Ce jour-là j’ai compris qu’avec Jésus nous sommes égaux, autour de la table comme autour de la parole.
Et le repas ? A la fin tout le monde donna un coup de main et c’était sympa aussi.
Chant : 49 / 17, 1.
Quand le soir descend sur ma peur,
Montre-toi vivant à mon coeur.
Quand le soir descend
Sur ma peur,
Réveille ma foi, Seigneur.
Tout le monde parle du dernier repas de Jésus avec les siens.
Mais moi, je me souviens souvent d’un autre, de ce presque dernier repas; c’était peut-être l’avant-dernier repas, ou celui encore avant.
Nous étions à Bethanie, dans la maison de Simon, le lépreux, … enfin, il n’était plus lépreux mais le surnom lui restait de sa vie auparavant.
Nous sommes alors réunis dans une pièce pour manger, pour discuter, pour passer du temps, rien d’extraordinaire.
Quand une femme est entrée. 3 Dans sa main un flacon d’albâtre plein d’un parfum très cher, fait de nard pur. Elle brisa le flacon et versa le parfum sur la tête de Jésus.
Mais que fait-elle ?
« À quoi bon avoir gaspillé ce parfum ? 5On aurait pu le vendre plus de 300 pièces d’argent et les donner aux pauvres ! » disaient certains.
Ils critiquaient sévèrement cette femme. 6Mais Jésus dit : « Laissez-la tranquille. Pourquoi la tourmenter ? Ce qu’elle a accompli pour moi est vraiment beau. 7Car vous aurez toujours des pauvres avec vous, et toutes les fois que vous le voudrez, vous pourrez leur faire du bien ; mais moi, vous ne m’aurez pas toujours. 8Elle a fait ce qu’elle a pu : elle a d’avance parfumé mon corps afin de le préparer pour le tombeau. 9Je vous le déclare, c’est la vérité : partout où la bonne nouvelle sera annoncée, dans le monde entier, on racontera, en souvenir d’elle, ce que cette femme a fait. »
Je le fais. Partout où je suis je raconte ce que cette femme a fait,
car tout le monde parle du dernier repas, mais peu de ce qui s’est passé ce soir-là à Bethanie.
Et pourtant pour Jésus c’était important.
Ses proches ne voulaient rien d’entendre quand il leur parlait de sa mort, mais cette femme avait tout compris. Et pas non seulement elle avait compris, mais elle réfléchissait à comment venir en aide à Jésus.
J’ai appris ce soir-là que c’est important pour lui, de se souvenir de la mort et d’y faire face, comme lui l’avait fait. Mieux vaut embaumer nos vivants avec nos gestes et notre présence, jusqu’au bout, au lieu de se soucier de nos morts.
De nous entraider face à la mort et de nous accompagner jusqu’au bout. Cela n’a pas de prix.
chant 49 / 17
1 Quand le soir descend
Sur ma peur,
Montre-toi vivant A mon cœur.
Quand le soir descend
Sur ma peur,
Réveille ma foi, Seigneur.
2. Je n’ai pas trouvé
Le trésor ;
Mais l’amour caché
N’est pas mort.
Je n’ai pas trouvé
Le trésor ;
Mon Dieu, je te cherche encore.
3. Viens chez moi t’asseoir,
Prends le pain !
Tu rejoins si tard
Mon chemin.
Viens chez moi t’asseoir,
Prends le pain !
Mes yeux s’ouvriront enfin.
4. Quand l’époux viendra
Dans la nuit, Quand retentira
Le grand cri,
Quand l’époux viendra
Dans la nuit,
J’irai au-devant de lui.
Liturgie de la Sainte Cène
Jésus Christ, notre pain.
Il y a suffisamment de champs pour nourrir le monde.
Pourtant la faim est grande.
Jésus Christ, pain de vie,
Prends pitié de ceux qui ont faim et de celles et ceux qui ne savent pas partager.
Jésus Christ, notre réconciliation.
Sans cesse nous nous blessons les uns les autres.
Pourtant le désir de communion demeure.
Jésus Christ, source de pardon, prends pitié de ceux qui ont soif de justice.
Jésus Christ, notre espérance.
Tous les jours des désespérés crient.
Pourtant l’espérance reste vivante.
Jésus Christ, consolateur, prends pitié de ceux qui souffrent.
Jésus Christ, notre salut.
Partout des communautés proclament ta Parole.
Pourtant ton Église n’est pas unie.
Jésus Christ, mort et ressuscité, prends pitié de la chrétienté déchirée.
Dans le silence, confions à Dieu ce qui nous tient particulièrement à cœur.
silence
Jésus Christ,
tu nous unis dans une même communion à ta vie et à ta mort,
béni sois-tu pour les siècles des siècles.
Lecture
Mt 26, 20Le soir venu, Jésus se mit à table avec les douze disciples. 21Pendant qu’ils mangeaient, Jésus dit : « Je vous le déclare, c’est la vérité : l’un de vous me livrera. » 22Les disciples en furent profondément attristés et se mirent à lui demander l’un après l’autre : « Est-ce moi, Seigneur ? » 23Jésus répondit : « Celui qui est en train de se servir avec moi dans le plat, c’est lui qui me livrera. 24Le Fils de l’homme va mourir comme les Écritures l’annoncent à son sujet ; mais quel malheur pour celui qui livre le Fils de l’homme ! Il aurait mieux valu pour cet homme-là qu’il ne soit pas né ! » 25Judas, celui qui le livrait, prit la parole et demanda : « Est-ce moi, rabbi ? » Jésus lui répondit : « C’est toi qui le dis. »
Demande de pardon
Seigneur Jésus, en nous invitant à partager ton repas,
tu t’offres à nous en pain de vie.
Prends pitié quand nous aurons du mal à répondre à ton invitation.
61/19 : Kyrie eleison
Seigneur Jésus, en lavant les pieds de tes disciples, tu te fais serviteur de tous.
Prends pitié quand nous avons du mal à nous mettre au service à notre tour.
61/19 : Kyrie eleison
Seigneur Jésus, en te livrant entre les mains de tes bourreaux,
tu nous ouvres le chemin de la liberté.
Prends pitié quand nous avons du mal à vivre pleinement cette liberté.
61/19 : Kyrie eleison
Pardon
Dieu vous pardonne.
Le Christ est présent au milieu de vous.
Son amour et sa présence sont vérité.
Gloire à Dieu qui est Père, Fils et Saint-Esprit
Prions
Vers toi, Dieu notre Père, monte en ce jour notre louange,
pour Jésus Christ, ton Fils, notre Seigneur.
Il est venu rejoindre nos routes,
il est entré chez nous pour partager ton amour en paroles et en actes.
Tant de fois qu’il a partagé le repas avec d’autres,
même la veille de sa mort, il nous offre le signe de sa présence.
Pain et vin,
toute sa vie, donnée pour nous,
nous demeurons en communion avec lui et,
demeurant en lui, nous demeurons en toi.
C’est pourquoi, ce soir encore, avec les disciples d’Emmaüs nous te demandons et nous te chantons :
49/13, 1.3.4. reste avec nous (page 785)
1. Reste avec nous, Seigneur : le jour décline,
La nuit s’approche et nous menace tous ;
Mais près de toi toute ombre s’illumine
Reste avec nous, Seigneur, reste avec nous !
3. Le temps s’enfuit et sans retour s’écoule.
Et vers la mort son cours emporte tout.
Quand tout chancelle et sous nos yeux s’écroule,
Reste avec nous, Seigneur, reste avec nous !
4. Jour après jour, il nous faut ta présence
Pour nous garder du mal et de ses coups.
Seuls, loin de toi, nous sommes sans défense :
Reste avec nous, Seigneur, reste avec nous !
Mt 26, 26Pendant le repas, Jésus prit du pain et, après avoir prononcé une prière de bénédiction, il le partagea et le donna à ses disciples ; il leur dit : « Prenez et mangez, ceci est mon corps. » 27Il prit ensuite une coupe de vin et, après avoir remercié Dieu, il la leur donna en disant : « Buvez-en tous, 28car ceci est mon sang, le sang de l’alliance de Dieu qui est versé pour une multitude de gens, pour le pardon des péchés. 29Je vous le déclare : dès maintenant, je ne boirai plus de ce fruit de la vigne jusqu’au jour où je le boirai nouveau avec vous dans le règne de mon Père. »
Seigneur,
voilà pourquoi nous faisons mémoire devant toi de la naissance et de la Passion de ton Fils, de sa mort, de sa résurrection et de son ascension.
Nous attendons son retour dans la joie de l’Esprit saint.
Seigneur, envoie ton Esprit sur nous, sur ce pain et sur ce vin,
afin que nous ayons part à la communion,
à la présence du Christ qui transforme notre vie.
Par le Christ, avec lui et en lui, à toi, Dieu le Père tout-puissant, dans l’unité du Saint-Esprit, tout honneur et toute gloire, pour les siècles des siècles.
49/13, 1.3.4. reste avec nous (page 785)
5 Rassure-nous à notre dernière heure,
Que notre foi soit ferme jusqu’au bout!
Pour nous conduire au seuil de ta demeure,
Reste avec nous, Seigneur, reste avec nous!
6 Tu nous as dit : ce pain c’est mon corps même,
ce vin mon sang que j’ai versé pour vous
Das ce repas rassemble ceux qui t’aiment
Reste avec nous, Seigneur, reste avec nous!
Frères et Soeurs
Voici le repas auquel nous sommes tous invités, tels que nous sommes.
Le pain que nous partageons est communion au corps du Seigneur Jésus-Christ.
La coupe de bénédiction, pour laquelle nous rendons grâces, est communion à la vie du Seigneur Jésus-Christ.
Partage du pain et du jus de raisin
moment musical
COMMUNION PRIÈRE D’ACTION DE GRÂCES
Nous te remercions, Père, de nous avoir donné ce temps de convivialité pour faire mémoire de tout ce que tu nous as donné, dans la joie et dans la peine. Fais de tous les temps de convivialité auxquels nous prenons part autant d’occasions de renouveler nos forces et de nous réjouir de ta présence parmi nous.
Il nous a laissé ce repas pour nous souvenir de sa présence
il nous a laissé cette prière qui nous encourage à demander le pain à rompre et à partager tous les jours de notre vie.
C’est pourquoi nous prions :
Notre Père qui es aux cieux que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Et ne nous laisse pas entrer en tentation, Mais délivre-nous du mal. Car c’est à toi qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire aux siècles des siècles. Amen.
ENVOI
Mon frère, ma sœur, que Dieu te garde.
Que tes jours soient remplis de vie
et que tes nuits soient sereines.
Que ta famille t’aime, que tes amis t’entourent,
que d’autres puissent manger à ta table
et que, lorsque Dieu t’invite, tu puisses aller à sa rencontre avec le sourire.
Amen
BÉNÉDICTION
A nous tous Dieu, Père Fils et Saint-Esprit, donne grâce et paix cette nuit comme les autres nuits, dans l’espérance de la délivrance, et de la Vie à jamais. Amen.
62/84, str. 1 et 3 Seigneur, garde-nous
3. Seigneur, garde-nous, ô Dieu, sauve-nous,
Et viens, du mal nous délivre ;
2X Sois force de paix Au loin, au près, Sois l’amour qui nous fait vivre !
@Christina Weinhold